LA MANCHE LIBRE
Sélection des livres de la semaine
Edition du 5/9/2020
FRANCE BLEUE COTENTIN
10/8/2020, 8h45
https://www.francebleu.fr/emissions/cote-culture-comptez-sur-nous-france-bleu-cotentin/cotentin
HAPPY MENSUEL
Dès la présentation de l’ouvrage et au fil de la lecture, on pense inévitablement au livre de Jean-Christophe Rufin. Il y a juste un petit glissement géographique du Brésil vers l’Argentine et, de ce côté-ci de l’Atlantique, du Pays de Caux vers le Sud de la presqu’île du Cotentin.
Tous les ingrédients nécessaires à vous tenir en haleine sont servis : l’exotisme des lieux et des personnages avec la cruauté de ce qui a fait l’histoire des soumissions des peuples indigènes d’où est issue l’héroïne, Amaiké. L’implantation de la civilisation avec ses représentants qui s’organisent à reproduire l’Europe sous d’autres latitudes. Et puis bien sûr la confrontation des personnages et des institutions, valsant entre soumission et séduction.
Le lecteur est vite captivé, séduit, entraîné par cet amalgame bouillant de luttes et de passion.
La valeur historique est incontestable, car comme dans tout bon roman du genre, les fondements sont sûrs, travaillés, et on se laisse à croire qu’un enchaînement de tant de situations inattendues revêt la crédibilité la plus convaincante.
Les peuples du Sud de l’Amérique, d’avant et de pendant la conquête, sont moins connus et moins médiatisés que leurs cousins du Nord. Détenteurs de moins de richesses, ils n’ont pas connu le même « succès », avec les plus grands guillemets qui puissent être.
François Lequiller avec son « Amaiké », œuvre à révéler les indiens Mapuche. Puis dans les pas de Barbey d’Aurevilly, brosse les mœurs de cette catégorie de hobereaux, mi-terriens mi-marins, propre à la grande presqu’île normande.
Déjà la mondialisation va opérer des rapprochements de ces individus si différents. C’est, en mots simples, un ouvrage captivant, agréable à lire, plaisant à s’en sentir enchaîné pour ne pas le lâcher ! Les illustrations d’Elisabeth Lequiller confortent au passage l’attention portée au lecteur.
Publié en août 2020
13/7/2020
Amaïké est un roman d’amour historique qui fait le pont entre l’Argentine et la Normandie, entre des terres arides de l’autre bout du monde et la nature foisonnante du Cotentin.
Nous sommes en 1872. Deux mondes séparés par l’immense océan Atlantique vont se dessiner peu à peu.
D’un côté, le monde étonnant, animiste, brutal et tragique des Indiens « mapuches » de la pampa argentine, au pied de la Cordillère des Andes. De l’autre, le monde aux traditions séculaires des paysans et des hobereaux de la Manche qui se transforme sous l’influence de la IIIe République et de la révolution industrielle.
François Lequiller a découvert le récit d’un voyageur français, Émile Daireaux, originaire de Courcy (Manche) et dont le père a fondé une ville argentine qui porte son nom. La ville de Daireaux est jumelée avec Coutances, cela fait donc un écho moderne à cette histoire ancienne.
Il raconte une partie de la vie d’une Indienne, adoptée toute jeune par l’ambassadeur de France à Buenos Aires.
Pour donner naissance à Amaïké, l’auteur a trempé sa plume dans la vie de « Lokoma » pour s’inspirer de son parcours extraordinaire, mais en lui insufflant une touche de romanesque et en laissant libre cours à son imagination.
Dans « Amaïké », son septième roman publié aux Editions Eurocibles qui est un éditeur normand, François Lequiller fait frémir ses lecteurs(trices) avec le sort d’une très jeune héroïne indienne plongée dans les guerres d’une violence inouïe au sein de l’Argentine conquérante et sans pitié des années 1870.
Pratique : Amaïké de François Lequiller, un roman disponible dans toutes les librairies de Normandie. Editions Eurocibles, 25 €.
La presse de la Manche
16/7/2020
LIVRES. Sortie du roman historique « Amaïké » Romance entre l'Argentine et Coutances
FRANÇOIS LEQUILLER nous transporte entre l'Argentine et Coutances avec son nouveau roman Amaïké disponible aux éditions normandes Eurocibles.
Dans les années 1870, le massacre des Indiens fait rage dans la région de Buenos Aires où vit l'héroïne. De l'autre côté de l'Atlantique, un jeune aristocrate normand veut s'échapper d'un destin tout tracé. Par un événement inattendu, leurs destins vont se croiser. Un scénario très original, pourtant inspiré d'une histoire vraie. « Cette jeune fille a réellement existé, sous le nom de Lokoma » explique François Lequiller. « Le texte a été rapporté par un explorateur français de l'époque, Émile Daireaux. Son père a fondé une ville qui porte son nom et elle est même jumelée avec Coutances de nos jours ! ».
Entre réalité et fiction
Le nom de l'héroïne a été modifié. « Comme l'histoire est assez romancée, je ne voulais pas garder le prénom original » justifie l'auteur. « J'ai regardé tous les prénoms féminins du peuple Mapuche et j'ai choisi celui-là, il avait une belle consonance » explique-t-il. « Un mythe Mapuche de ce prénom existe, il est raconté dans le livre ».
De sa plume, François Lequiller dresse un portrait précis du Cotentin au XIXe siècle. Le résultat d'un long travail de documentation historique en amont. « Je me suis beaucoup rendu au Quai Branly à Paris, pour en savoir plus sur le peuple Mapuche. J'ai aussi fait des recherches sur Coutances et sa situation à l'époque ». Un travail fait avec plaisir pour ce passionné. « J'adore plonger mes personnages dans l'histoire et m'y plonger aussi par la même occasion. Je ne connaissais pas du tout les Mapuches avant ».
Inspiration normande
Sa passion pour l'histoire est liée à son envie de transmettre. « Mes romans sont très documentés et accessibles à la fois. Il arrive parfois que j'apprenne des choses aux gens d'ici », plaisante-t-il.
Ayant travaillé autour du globe, c'est la Normandie qui a su conquérir son coeur... et l'inspirer. « Je travaillais à l'INSEE, rien à voir avec l'écriture » ajoute-t-il en riant. C'est en voyant l'émotion des habitants lors des cérémonies du Débarquement que lui vient le déclic. « La région m'a donné envie d'écrire. » Preuves en sont ses deux trilogies successives, Le Pont de la Roque et Les Dunes du Cotentin.
L'écrivain est en ce moment en pleine écriture de son prochain roman, à paraître l'année prochaine. « Il va se passer entièrement dans le Cherbourg des années soixante, à l'Arsenal » confie-t-il avec mystère. Un huitième ouvrage attendu avec impatience par ses lecteurs.
Granville. Un amour impossible en pays granvillais
Ouest France, 12/7/2020
Dans son roman, François Lequiller développe une romance inaccessible entre un aristocrate granvillais et une indienne d’Amérique latine, inspirée de faits réels.
« Amaïké est basé sur une histoire vraie qui relie de manière étonnante et merveilleuse les deux rives de l’Atlantique », explique, fasciné, François Lequiller. À partir d’un article publié par l’explorateur Émile Daireaux, l’auteur découvre cette romance entre une indienne de la tribu des Mapuche, et un aristocrate de Granville.
De l’Argentine au Cotentin à la fin du XIXe siècle, il a retravaillé ce qu’il veut être « un conte de fées pour adultes »,qui narre la rencontre amoureuse entre les deux individus. Ils font d’ailleurs face à un dilemme qui les freine en raison de leur condition sociale opposée, alors que les familles préparent des mariages arrangés.
Beaucoup de réalisme et de documentation
Le tout dans le pays granvillais, « sur les plages, dans les dunes ». Mais aussi dans la ville de Granville même puisque « Amaïké habitait dans l’hôtel de l’Amirauté dans la Haute-Ville, à l’époque où Granville commençait à devenir une station balnéaire connue ».
Ayant le souci du détail, François Lequiller s’est beaucoup documenté sur les Mapuche, en se rendant au centre documentaire du Musée du Quai-Branly et avec des livres d’histoire de la région ».
Ce septième roman est, comme toujours, agrémenté d’aquarelles réalisées par son épouse Élisabeth.
Vendredi 17 juillet 2020, François Lequiller sera en dédicace à la librairie Monaco du Nord, 26, rue du Docteur-Letourneur. Amaïké est paru aux éditions Eurocibles et est en vente (25 €) dans les libraires de Normandie.
LES NOUVELLES DE VERSAILLES
21 juin 2020
Ouest France, 12 juin 2020
Trelly. Les gens d’ici.
C’est peu de dire que François Lequiller voue une adoration pour l’histoire. Cet ancien inspecteur général de l’Insee (Institut national de la statistique et des études économiques), auteur de livres sur l’économie, passe désormais son temps à écrire des romans historiques, bien au calme dans sa maison de Trelly. Le dernier en date, Amaïké, fait voyager le lecteur entre l’Argentine et le pays de Coutances, à la fin du XIXe siècle.
Un Normand et une Mapuche
« Ce roman est l’histoire romancée de Lokoma d’Annoville. On me l’a racontée, puis j’ai creusé et rencontré une personne qui m’a donné beaucoup d’informations, raconte, avec passion, François Lequiller. J’ai changé les noms et beaucoup romancé pour ne pas créer de malentendus. Ce n’est pas une biographie. »
À travers l’histoire d’amour qui a réuni un aristocrate normand à une indienne Mapuche, l’auteur nous fait découvrir les mœurs d’une communauté de la pampa argentine et la vie campagnarde d’un hobereau de notre région. En pleine révolution industrielle et au cœur des massacres des Indiens par le tout jeune gouvernement argentin de l’autre côté de l’océan, deux jeunes, que rien ne prédisposait à une rencontre, vont finir par faire tomber les tabous et les idées bien pensantes de l’époque.
François Lequiller a passé de « nombreuses heures à consulter les archives du musée du Quai-Branly, musée des Arts et Civilisations d’Afrique, d’Asie, d’Océanie et des Amériques », pour se familiariser avec la culture Mapuche. De Lokoma, on ne connaît que sa vie à partir de son mariage en Normandie, mais rien de son ascendance. « Je l’ai inventée, mais les faits historiques sur l’extermination des indigènes sont réels. Par contre, j’ai fait exploser cette histoire en construisant la personnalité de mon héros dont le père est franc-maçon. Il fallait qu’il puisse tomber amoureux de cette jeune indienne ! »
L’écriture est fluide et assez surprenante dans les passages violents concernant les Mapuche. Les aquarelles qui illustrent les têtes de chapitre sont signées d’Elisabeth Lequiller, visibles en couleur sur le site Internet www.françoiselisabeth.fr
Amaïké, éditions Eurocibles, 25 €.
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