Nouvelles d'Arménie Magazine

 

Avril 2024

Les Arméniens du Liban au péril de 1958

 

L'Orient Le Jour, 4 avril 2024

 

 

 

 

Les Arméniens du Liban au péril de 1958

 

C’est un livre qui jette la lumière sur un épisode méconnu ou inconnu, du moins des jeunes générations arméniennes, où les fils du pays de Sayat Nova, Grégoire l’Illuminateur et Saint Vartan se sont entretués… En terre d’exil et d’intégration au Liban, après le génocide de 1915. Épisode sombre et tragique sur lequel a été jeté un pudique voile d’oubli, enterrant définitivement la hache de guerre et une lutte inutilement fratricide. Grâce à l’intervention de l’armée libanaise, le bain de sang a été arrêté.

En devanture des librairies, le roman La Villa Rose. Une amitié arménienne au Liban de François Lequiller, avec des illustrations d’Elisabeth, épouse de l’auteur. Ouvrage d’un hommage au Liban, mais surtout à la communauté de la diaspora arménienne au pays du Cèdre. Avec toutes les richesses, les beautés, les complexités, les paradoxes et les conflits d’une mosaïque de croyances et de destinées aux racines différentes.

Deux garçonnets de milieux sociaux et d’éducation éloignés, comme échappés à une fiction des Club des cinq d’Enid Blyton, découvrent la vie : ses menus plaisirs, ses mystères, ses imprévus, sa dureté et sa violence, à travers des émotions fortes et des évènements graves où jeux, amourettes, amitiés, trahisons, jeunes passions les conduisent à de dangereux chemins de traverse, et les emportent dans le Liban de 1958 où les premiers signes de la faiblesse du système politique et social montrent déjà leurs failles si difficiles à colmater…

Au-devant de la scène et du décor : François, fils d’un diplomate français et Agop, fils d’un chauffeur arménien de l’ambassade. Unis par une amitié profonde et indéfectible, ils affrontent des situations ahurissantes. Du chic de la rue Clémenceau en passant par Bourj Hammoud et Anjar, hauts lieux de l’arménité, les tableaux sont pittoresques et la nostalgie sert d’écrin pour faire revivre le passé.

Dans un courant tumultueux où le Liban en 1958 est en pleine tourmente entre les mandats de Camille Chamoun et Fouad Chéhab, entre montée du nassérisme et vague socialiste arabe, la guerre n’était pas seulement entre maronites et musulmans, mais aussi – qui l’eût cru ? – entre Arméniens ! La communauté arménienne se scinde entre Tachnak et Hentchak. Pour le premier parti, d’obédience occidentale, pro-américaine et française, la brèche se creuse avec le Hentchak et le Ramgavar qui penchent du côté de la Russie, Nasser, Joumblatt et les communistes libanais. Et l’étincelle se saisit alors d’une poudrière qui prend une ampleur inattendue et insoupçonnée.

Les barricades se dressent, les mentalités s’échauffent, les fusils pointent, les grenades sont dégoupillées, les passions se déchaînent, les cœurs sont attisés par la haine et l’aveuglement meurtrier prend le dessus. Le poison de la division, de la radicalisation, de la dissension et du carnage s’insinue dans les cœurs, les familles et les maisons. S’ensuit une lutte féroce et l’on en vient à presque oublier les massacres de Moussa Dagh, les sinistres convois de Dar el-Zor, la fuite de Sandjak d’Alexandrette, les routes de l’exode, la véritable source du mal…

Dans cette atmosphère à odeur de baroud, de méfiance et de tuerie évoluent deux galopins épris de jeux enfantins entre course à vélos, scoutisme et construction d’une cabane dans le jardin d’une villa… Sans parler des premiers bobos de cœur et des fraternités fracassées par des histoires d’adultes pas toujours belles à vivre ou à voir.

Né à Tokyo, François Lequiller, économiste et signataire de plusieurs romans, rapporte ces évènements, comme des duplicatas touristiques et historiques documentés, même si c’est romancé ! Avec un brin d’humour et une narration simple où naïveté et innocence révèlent une certaine vérité historique des Libanais et des Arméniens, intimement mêlés.

De l’arrivée au départ des troupes américaines sur les rivages de Beyrouth, de cette visite enfiévrée au Catholicosat d’Antélias pour la commémoration du 24 avril, le tableau est vite planté pour une image d’un bouillonnant pays sur le qui-vive… Truffé de prénoms arméniens (Ashot, Haïganouche, Antranik, Naïri), traversé par beaucoup de dialogues, parsemé de mots arabes et arméniens, ce roman est une claire explication d’un pan de l’histoire libanaise, mais surtout arménienne au Liban.

En exhumant ce regrettable et douloureux incident entre Arméniens – bon à savoir pour ne plus jamais le revivre et que les aînés de la cause arménienne ratifient ! – ce roman reste un témoignage qui interpelle.

« Si l’héroïsme et la souffrance font partie du patrimoine génétique d’un Arménien », comme l’écrit l’auteur, il n’en reste pas moins que « les Arméniens sont avant tout tous des frères ». Et un frère ne se retourne pas contre un frère, telle est la morale de la leçon.

Une page est définitivement tournée !

La Villa rose. Une amitié arménienne au Liban de François Lequiller, Saër el-Mashreq, 2024, 363 p.

Ouest France, 4 avril 2024

 

Avec La Villa rose, François Lequiller écrit le Liban déchiré de son enfance

La Villa rose, le nouveau roman de François Lequiller, vient de sortir. Au fil des pages, l’auteur puise dans ses souvenirs d’enfance passée au Liban, et écrit le conflit interne de la communauté arménienne, en 1958.

Une amitié sans faille

Dans l’ouvrage, Agop et François, se trouvent mêlés aux troubles, parfois sanglants, qui vont émailler leur enfance et leur relation. « Mon ami se retrouve au milieu de tout ça et moi, je ne comprends pas ce qui se passe… », se souvient encore François Lequiller.

Écrit à la première personne, le lecteur suit alors le parcours des deux amis, les chapitres alternant leur point de vue. Quand l’un, Agop, doit prendre position pour un clan plutôt qu’un autre, François choisît toujours de rester fidèle à son ami, et cherche surtout à comprendre ce conflit interne qu’ils sont en train de vivre. Un livre à l’écriture émotionnellement forte.

 

Les Nouvelles de Versailles, 27 mars 2024

La Manche Libre

Trelly. François Lequiller publie son dixième roman

Auteur. François Lequiller publie son dixième roman, La villa rose, dont l'histoire lui a été inspirée par son enfance passée au Liban.

 

Publié le 13/03/2024 à 10h03 - Par Florence Doillon

Pour écrire son roman, François Lequiller s'est plongé dans le passé de son enfance au Liban. Les aquarelles de sa femme Elisabeth illustrent la couverture et chaque début de chapitre du livre. - Florence Doillon

 

François Lequiller est un auteur prolifique. Economiste statisticien, il est devenu romancier une fois à la retraite en 2016. Depuis, il enchaîne les publications. La villa rose est son dixième roman. C'est le film Belfast qui lui a donné l'idée de l'écrire. Alors que Belfast retrace les troubles en Irlande du Nord vus par un enfant de 9 ans en 1969, La villa rose met en scène le conflit interne vécu par les Arméniens au Liban en 1958 que le narrateur, âgé de 10 ans, ne comprend pas. Pour écrire son livre, l'auteur s'est plongé pendant un an dans l'histoire du Liban et dans celle des Arméniens. Si bien que le roman, en partie autobiographique, est aussi très documenté.

"J'avais entre 10 et 15 ans quand j'ai vécu au Liban, explique François Lequiller. Mon père était conseiller culturel à l'ambassade de France. Je résidais avec ma famille dans une villa adjacente à l'ambassade, à Beyrouth, et cette villa était rose. Pour moi, c'était un petit paradis. J'étais très ami avec le fils du chauffeur de l'ambassade, un arménien de 4 ans mon aîné. Je me suis inspiré de mes souvenirs d'enfance pour écrire mon roman. Je mets en scène cet ami et ma famille. Si l'histoire est inventée, elle reste crédible. J'ai d'ailleurs fait relire mon manuscrit par des Libanais et des Arméniens. Dans mon roman, se juxtaposent des faits réels à des éléments imaginaires."

Un contexte historique respecté

Le livre respecte notamment le contexte historique dans lequel évoluent les personnages. Quand le colonel Nasser, président égyptien, a voulu entreprendre une unification du monde arabe, le peuple libanais a été divisé. Les musulmans y étaient favorables, les chrétiens y étaient opposés. La communauté arménienne s'est déchirée en deux, de manière dramatique. 

Le roman, publié chez Humussaire, est disponible en librairie et magpresse, à 25€.

 

Haut du formulaire

Merci à Radio Hag pour cet interview :  https://www.hagfm.com/le-loup-du-cotentin/ 

Merci à Gilles Gohel pour ce super article dans Ouest France du 14 janvier 2023!

Merci à Aurore Le Helloco pour cet interview sur France Bleu Cotentin : Ca se passe dans la Manche 18h10 – Émission sur France Bleu Cotentin

Côté Manche, 14/12/2022

5 livres « locaux » à glisser sous le sapin

MANCHE - Voici 5 livres écrits par des auteurs locaux et sortis récemment à glisser sous le sapin pour Noël.

Murmure des émotions

Ecrit par Caroline Foucher, hypnothérapeute exerçant à Saint-Lô, ce joli ouvrage illustré par sa fille cadette Cyrielle, propose une voie de compréhension des émotions.

Amertume, anxiété, timidité ou encore attendrissement : autant de sentiments qui nous traversent et qu'on ne sait pas toujours décrypter ni accepter...

Un recueil à feuilleter aussi souvent que nécessaire !

Ces livres ont un point en commun : ils ont été écrits par des auteurs résidant dans la Manche.
Ces livres ont un point en commun : ils ont été écrits par des auteurs résidant dans la Manche.

Le loup du Cotentin

Ce roman signé du Manchois François Lequiller se déroule dans le département. Nous sommes plongés au temps de la tourmente révolutionnaire de la fin du 18e siècle, qui emporta Granville, Coutances et leurs bocages. Economiste, François Lequiller s'est installé dans la Manche, entre Coutances et Granville il y a 20 ans. Il est l'auteur d'une dizaine de romans et de plusieurs ouvrages économiques.

Joyeux Noël !

La Saint-Loise Stéphanie Grésille est l'auteure de cette nouvelle dont l'action se situe entre Paris et Tallinn, en Estonie, et qui ausculte le destin de Sixtine, au moment où sa vie est à un tournant...

Olympe, fille de la lune

Ecrit par la Saint-Loise Claire Larquemain, ce témoignage raconte l'histoire d'Olympe, 13 ans, atteinte d'une maladie orpheline qui la rend allergique au soleil et à la lumière et la contraint à porter une protection lorsqu'elle sort. L'ouvrage est rédigé en deux parties : le témoignage de sa mère Emilie et ensuite celui d'Olympe. Mère et fille passent régulièrement du temps dans la Manche, à Jullouville, où elles ont de la famille.

Le quadrille des fous

David Azaïs vit non loin de Saint-Lô. Il a parcouru les quatre coins de la France. Grâce à ses nombreux voyages, il a côtoyé plusieurs personnes de différents horizons. Ces derniers lui ont ouvert l'esprit et il livre dans Le quadrille des fous sa vision du monde. Il vous invite à plonger dans la tête d'un pensionnaire du pavillon fermé de l'unité psychiatrique lourde « Bel-Air ». C'est son 4e roman.

Manche. Dans son roman, François Lequiller raconte "la Révolution vue dans et à partir d'un petit village"

Livre. L'auteur François Lequiller, Manchois d'adoption, publie aux éditions Eurocibles "Le Loup du Cotentin", son neuvième roman.

Manche. Dans son roman, François Lequiller raconte "la Révolution vue dans et à partir d'un petit village"
François Lequiller publie aux éditions Eurocibles le roman "Le Loup du Cotentin".

François Lequiller, auteur du Loup du Cotentin, sera en dédicace à la librairie d'Alauna, à Valognes, le 14 décembre, de 10 h à 18 h 30.

Comment est né votre dernier ouvrage ?

"Le Loup du Cotentin est issu d'une histoire vraie. Je suis tombé, il y a deux ans, sur une brochure d'un érudit local sur l'histoire du petit village où j'habite, entre Coutances et Granville. Dans ce texte, il y a une douzaine de pages sur la Révolution. J'ai appris, à ma grande surprise, qu'il y avait eu un "montagnard" local qui, ayant pris le pouvoir, avait fait envoyer au tribunal révolutionnaire quelques villageois pour des raisons peu idéologiques… Disons, plutôt, inavouables… Cela m'a paru assez extraordinaire pour me lancer un défi : raconter la Révolution vue dans et à partir d'un petit village de notre région."

Comment avez-vous travaillé ?

"Pendant un an, je me suis complètement plongé dans la Révolution, en ne lisant que sur cette période et en visitant les musées. J'ai particulièrement étudié les ouvrages relatifs à la Manche. Je crois ainsi avoir réussi à raconter les deux années paroxystiques que couvre le roman, de septembre 1792 à juillet 1794, avec le point de vue original d'un Manchot. Comme toujours, mon roman a un côté polar historique pour tenir le lecteur en haleine : un jeune et fringant officier de police enquête sur le meurtre d'une jeune fille par un monstre, 'le Loup'."

Vous êtes-vous imprégné des lieux ?

"Les lieux du roman sont ceux que mon épouse, qui illustre l'ouvrage avec des aquarelles, et moi-même connaissons parfaitement, puisque cela se passe dans le hameau même dans lequel nous possédons notre maison ! L'église que mon épouse a dessinée pour la couverture est celle de notre village."

On peut trouver Le Loup du Cotentin (25 euros, éditions Eurocibles) dans toutes les librairies de la Manche. On peut aussi passer par le site Internet : francoiselisabeth.fr. On y trouve toutes les aquarelles d'Elisabeth en couleurs !

À Granville, François Lequiller dédicacera son dernier livre, samedi 3 décembre

Intitulé Le loup du Cotentin, le neuvième roman de François Lequiller explore la période de la révolution française. Manchois d’adoption, l’auteur sera présent à Granville (Manche) pour deux séances de dédicaces samedi 3 décembre 2022 à l’espace culturel du centre Leclerc, et lundi 12 décembre 2022 à la librairie de la Monaco du Nord.

Manchois d’adoption, l’auteur François Lequiller dédicacera son dernier roman « Le loup du Cotentin », samedi 3 décembre 2022 à l’espace culturel du centre Leclerc de Granville (Manche), à partir de 14 h 30.
Manchois d’adoption, l’auteur François Lequiller dédicacera son dernier roman « Le loup du Cotentin », samedi 3 décembre 2022 à l’espace culturel du centre Leclerc de Granville (Manche), à partir de 14 h 30. | OUEST-FRANCE

Après une brillante carrière d’économiste à l’international, François Lequiller construit des intrigues au travers de faits historiques de son département d’adoption. Le loup du Cotentin ne fait pas exception, mais il est son dernier roman dans la Manche. Il dédicacera son livre à Granville (Manche), samedi 3 décembre 2022 et lundi 12 décembre 2022.

Quelle est l’intrigue de votre dernier roman ?

C’est une histoire qui plonge le lecteur au cœur d’un petit village du Cotentin pendant la révolution française. Le héros, le jeune officier de police Perrin de Meurteaux va mener une enquête pour trouver celui qui a sauvagement assassiné une jeune fille. Dans cette nouvelle République, à travers ses investigations il va faire de multiples rencontres et être confronté à toutes les divisions politiques. Une façon d’introduire la phase historique du siège de Granville et de montrer la résistance des Granvillais face aux armés vendéenne qui remontaient sur Granville pour prendre le port afin que les Anglais viennent les aider.

Comment avez-vous construit votre roman ?

Comme pour tous mes romans, je suis parti de faits historiques que je romance. Ce livre est très documenté, j’emmène le lecteur au cœur de la vie quotidienne de la révolution vue par des paysans, des gens d’ici. À travers son enquête, mon personnage principal va être confronté à différentes péripéties avant de découvrir qui est le monstre, ce loup sanguinaire du Cotentin. J’ai aussi voulu retracer les raisons qui font que la révolution reste positive. Perrin de Meurteaux a un idéal qui est celui de l’instruction publique. Il rencontre Lakanal et fera tout pour que vivent les valeurs de son projet de loi, qui a préparé le rapport de Condorcet. Et d’ailleurs, il va avec sa complice, créer des écoles dans le département, c’est le côté positif de la révolution.

Avez-vous un nouveau projet d’écriture ?

Tous mes romans ont été alimentés par ma principale source d’inspiration qui est l’histoire et plus spécifiquement celle du département de La Manche. J’écris sur le territoire, mon épouse réalise des aquarelles qui illustrent tous mes livres. Pour mon prochain livre je change d’univers, il se passe au Liban et raconte une histoire dans la communauté arménienne, du point de vue d’un enfant !

En dédicace ce samedi 3 décembre à L’espace Culturel Leclerc à 14 h 30, et le 12 décembre à la librairie La Monaco du Nord de 10 h à 13 h et de 15 h à 18 h 30. www.francoiselisabeth.fr

Trelly. François Lequiller revisite la naissance du Redoutable

L’écrivain de Trelly (Manche), François Lequiller a sorti son huitième roman, il y a quelques mois. Une histoire d’espionnage autour de la construction, à Cherbourg, du premier sous-marin à propulsion nucléaire, le Redoutable.

François Lequiller | 

 

Ouest-FrancePublié le 03/04/2022 à 16h00

 

Il passe son temps entre l’Ile-de-France et la Normandie. Mais c’est dans la campagne normande, à Trelly près de Coutances (Manche) que François Lequiller trouve son inspiration pour l’écriture de ses romans. L’intrigue du dernier en date, Le projet Cœlacanthe, se déroule en grande partie à Cherbourg-en-Cotentin lorsque la France lance son projet de construction de sous-marins nucléaires lanceurs d’engins, les SNLE, dans les années 1960.

Des romans historiques ancrés dans le local

« C’est un roman d’espionnage. Je suis tombé sur les mémoires de quelqu’un de ma famille, François Lemière, ingénieur en génie maritime, qui a été un des pionniers de l’aventure du Redoutable, le premier sous-marin nucléaire construit à Cherbourg. Un lecteur local m’a lancé le défi d’écrire ce livre. »

Beaucoup de ses romans, il en est à son huitième, viennent de rencontres avec ses lecteurs qui lui racontent une histoire du coin. « J’aime être ancré quelque part, dans un contexte historique. Je suis un écrivain régional », aime-t-il préciser.

L’intrigue est complètement inventée mais basée sur des faits et réalités historiques. « François Lemière n’a jamais été confronté à l’espionnage russe, mais lorsqu’il a lu le manuscrit, il a tout de suite dit que l’histoire était réaliste, crédible. » En fait, ce sont deux histoires qui s’entremêlent à l’intrigue principale. L’une débute pendant la Deuxième Guerre mondiale et l’autre en 1959, lorsque « le général de Gaulle prend la décision de lancer l’ambitieux projet Cœlacanthe. »

« Apprendre tout en lisant »

Le choix de l’auteur de brasser la période de l’après-guerre, jusqu’au 29 mars 1967, jour du lancement du Redoutable, n’est pas dû au hasard. Le roman est prétexte à un regard sur les trente glorieuses. « Tout le début du roman, je l’ai écrit avec l’idée de montrer comment la France a changé dans les années 1950, retracer cette période où certains n’avaient toujours pas les commodités premières. » C’est un peu la marque de fabrique de François Lequiller. Montrer une perspective historique, très documentée, avec une histoire parallèle qui permet « d’apprendre tout en lisant. »

Un goût d’espionnage

Le projet Cœlacanthe contient tous les ingrédients du roman d’espionnage. « J’ai essayé de me mettre dans la tête des espions, ces gens pleins de contradictions. Alors oui, j’ai forcément des personnages un peu clichés. » Hirondelle rouge, par exemple, est la femme fatale obligatoirement présente dans cette catégorie d’ouvrage. Des trahisons, une histoire d’amour, une vengeance tiennent le lecteur en haleine tout au long des 522 pages de ce roman historique.

La prochaine parution de François Lequiller, en cours d’écriture, aura pour lieu d’action le village de Trelly sous la Révolution.

 

 

LA MANCHE LIBRE CHERBOURG

François Lequiller, auteur : "Le Cotentin est devenu ma région d'adoption"

Livre. L'auteur François Lequiller, Normand d'adoption, publie aux éditions Interservices - Eurocibles Le projet Cœlacanthe, un roman d'espionnage aux multiples rebondissements, sur fond de construction du Redoutable, le célèbre sous-marin cherbourgeois.

Publié le 26/01/2022 à 14h59 - Par Jean Rioufol

L'auteur François Lequiller collabore avec son épouse Elisabeth, qui illustre ses ouvrages.

François Lequiller, auteur du projet Cœlacanthe.

Pouvez-vous vous présenter ?

"Après avoir fait une carrière à l'Insee, j'ai été en poste dans plusieurs organisations internationales et, à ce titre, j'ai roulé ma bosse en Afrique, en Europe et aux États-Unis. Je suis marié à Élisabeth, mon illustratrice, et j'ai deux enfants".

Quels sont vos liens avec la région ?

"Depuis 22 ans, j'ai acheté une maison dans un petit hameau, entre Coutances et Granville, le Cotentin est devenu ma région d'adoption. Il a inspiré la plupart de mes romans. J'ai raconté dans la trilogie Le Pont de la Roque les aventures d'Isabelle Colas, mon héroïne inspectrice de police, tandis que, dans ma trilogie Les Dunes du Cotentin, j'ai fait découvrir la saga de la famille Marie, originaire d'un village de notre côte ouest, au parcours aussi brillant que tragique. Dans Amaïké, un conte de fées pour adultes, j'ai rapporté l'histoire extraordinaire, mais vraie, d'une jeune indienne d'Argentine dont le destin, au XIXe siècle, a croisé celui de notre beau pays. Ce roman vient d'être publié, en espagnol, à Buenos Aires" !

Un mot sur votre nouvel ouvrage ?

"Le projet Cœlacanthe est mon 8e ouvrage. Il y a deux histoires dans ce livre : celle d'une veuve cherbourgeoise dont le mari, communiste, a été fusillé par les Allemands et qui traque celui qui l'a dénoncé. Celle de son fils qui, 10 ans plus tard, en 1960, rentre à l'arsenal et découvre le monde extraordinaire des sous-marins. Les deux histoires se télescopent avec l'entrée en lice du KGB, dans le contexte d'une guerre froide qui devient brûlante avec la crise des missiles de Cuba".

 

 

Lecture : 3 idées de livres écrits par des auteurs de la Manche et du Cotentin

Si vous aimez la lecture, cette semaine, on vous propose trois nouvelles idées qui nous viennent d’auteurs du Cotentin et de la Manche.

Dans le projet Cœlacanthe, l'auteur nous plonge dans le milieu très fermé des ingénieurs et des sous-mariniers, tout en vous surprenant par des rebondissements totalement inattendus.
Dans le projet Cœlacanthe, l’auteur nous plonge dans le milieu très fermé des ingénieurs et des sous-mariniers, tout en vous surprenant par des rebondissements totalement inattendus.
C'est à Cherbourg
Mon actu

Parce qu’il n’y a pas que les écrans dans la vie, aujourd’hui, on a décidé de vous parler des auteurs de la région qui sortent un livre.

Trois styles, trois ambiances, il n’y a plus qu’à faire son choix.

Bonne lecture !

1. Pour les fans de sous-marins

Le projet Cœlacanthe de François Lequiller est un roman d’espionnage qui plonge les lecteurs en pleine guerre froide, au moment où De Gaulle prend la décision de lancer l’ambitieux programme, appelé Cœlacanthe, de sous-marins nucléaires lanceurs d’engins, les fameux « SNLE ».

Un roman qui plaira à la fois aux Cherbourgeois qui seront séduits par le fort ancrage local, aux passionnés d’Histoire qui apprécieront la qualité de la documentation qui sert de toile de fond aux romans, et enfin aux amateurs de littérature qui se laisseront emporter par une histoire palpitante qui tient en haleine jusqu’à la dernière page.

Sympathique article

dans la Presse de la Manche

du 6 janvier 2022.

La Manche Libre

Trelly. Un voyage en Russie avec le nouveau roman de François Lequiller

Auteur. François Lequiller, auteur, vient de publier son huitième roman, " Le projet Cœlacanthe ". Sa femme Elisabeth l'a illustré de ses aquarelles.

Publié le 29/12/2021 à 09h39

François Lequiller et son épouse Elisabeth. Elle a illustré de ses propres aquarelles la couverture et les chapitres du roman de son mari.

François Lequiller et sa femme Elisabeth sont tombés amoureux, vingt ans auparavant, de leur région d'adoption, située entre Coutances et Granville. C'est dans le petit village de Trelly qu'ils se livrent à leur passion, l'écriture pour lui, la peinture pour elle. François est un auteur prolifique. Il vient de faire publier son huitième roman, " Le projet Cœlacanthe ". Ce livre d'espionnage emmène le lecteur de Cherbourg à Toulon, de Moscou à Cuba, et le plonge en pleine Guerre Froide, au moment où le général de Gaulle prend la décision de lancer l'ambitieux programme, appelé Cœlacanthe, de sous-marins nucléaires lanceurs d'engins. A cette époque, bien décidés à conserver leur avance sur la France, les Américains et les Russes surveillent de près les innovations des ingénieurs français. Une autre histoire, qui remonte à la guerre et à la Résistance, va s'entremêler à l'intrigue principale. 

 

 

LA MANCHE LIBRE

 

Sélection des livres de la semaine

 

Edition du 5/9/2020

 

HAPPY MENSUEL

Dès la présentation de l’ouvrage et au fil de la lecture, on pense inévitablement au livre de Jean-Christophe Rufin. Il y a juste un petit glissement géographique du Brésil vers l’Argentine et, de ce côté-ci de l’Atlantique, du Pays de Caux vers le Sud de la presqu’île du Cotentin.

Tous les ingrédients nécessaires à vous tenir en haleine sont servis : l’exotisme des lieux et des personnages avec la cruauté de ce qui a fait l’histoire des soumissions des peuples indigènes d’où est issue l’héroïne, Amaiké. L’implantation de la civilisation avec ses représentants qui s’organisent à reproduire l’Europe sous d’autres latitudes. Et puis bien sûr la confrontation des personnages et des institutions, valsant entre soumission et séduction.

Le lecteur est vite captivé, séduit, entraîné par cet amalgame bouillant de luttes et de passion.

La valeur historique est incontestable, car comme dans tout bon roman du genre, les fondements sont sûrs, travaillés, et on se laisse à croire qu’un enchaînement de tant de situations inattendues revêt la crédibilité la plus convaincante.

Les peuples du Sud de l’Amérique, d’avant et de pendant la conquête, sont moins connus et moins médiatisés que leurs cousins du Nord. Détenteurs de moins de richesses, ils n’ont pas connu le même « succès », avec les plus grands guillemets qui puissent être.

François Lequiller avec son « Amaiké », œuvre à révéler les indiens Mapuche. Puis dans les pas de Barbey d’Aurevilly, brosse les mœurs de cette catégorie de hobereaux, mi-terriens mi-marins, propre à la grande presqu’île normande.

Déjà la mondialisation va opérer des rapprochements de ces individus si différents. C’est, en mots simples, un ouvrage captivant, agréable à lire, plaisant à s’en sentir enchaîné pour ne pas le lâcher ! Les illustrations d’Elisabeth Lequiller confortent au passage l’attention portée au lecteur.

Publié en août 2020

LE REVEIL NORMAND

 

13/7/2020

 

Lecture, Amaïké, un roman qui transporte le lecteur de l’Argentine au cœur de la Normandie

Amaïké, un roman d'amour historique qui relie la douce contrée du Cotentin et la sauvage pampa argentine écrit par François Lequiller.

Amaïké, un roman qui emmène le lecteur de l'Argentine jusqu'au cœur de la Normandie
Amaïké, un roman qui emmène le lecteur de l’Argentine jusqu’au cœur de la Normandie (©F.L.)13

Amaïké est un roman d’amour historique qui fait le pont entre l’Argentine et la Normandie, entre des terres arides de l’autre bout du monde et la nature foisonnante du Cotentin.

Nous sommes en 1872. Deux mondes séparés par l’immense océan Atlantique vont se dessiner peu à peu.

D’un côté, le monde étonnant, animiste, brutal et tragique des Indiens « mapuches » de la pampa argentine, au pied de la Cordillère des Andes. De l’autre, le monde aux traditions séculaires des paysans et des hobereaux de la Manche qui se transforme sous l’influence de la IIIe République et de la révolution industrielle.

Un roman inspiré de faits réels

François Lequiller a découvert le récit d’un voyageur français, Émile Daireaux, originaire de Courcy (Manche) et dont le père a fondé une ville argentine qui porte son nom. La ville de Daireaux est jumelée avec Coutances, cela fait donc un écho moderne à cette histoire ancienne.

Il raconte une partie de la vie d’une Indienne, adoptée toute jeune par l’ambassadeur de France à Buenos Aires.

Pour donner naissance à Amaïké, l’auteur a trempé sa plume dans la vie de « Lokoma » pour s’inspirer de son parcours extraordinaire, mais en lui insufflant une touche de romanesque et en laissant libre cours à son imagination.

Dans « Amaïké », son septième roman publié aux Editions Eurocibles qui est un éditeur normand, François Lequiller fait frémir ses lecteurs(trices) avec le sort d’une très jeune héroïne indienne plongée dans les guerres d’une violence inouïe au sein de l’Argentine conquérante et sans pitié des années 1870.

Pratique : Amaïké de François Lequiller, un roman disponible dans toutes les librairies de Normandie. Editions Eurocibles, 25 €.

La presse de la Manche

 

16/7/2020

 

LIVRES. Sortie du roman historique « Amaïké » Romance entre l'Argentine et Coutances

FRANÇOIS LEQUILLER nous transporte entre l'Argentine et Coutances avec son nouveau roman Amaïké disponible aux éditions normandes Eurocibles.

 

Dans les années 1870, le massacre des Indiens fait rage dans la région de Buenos Aires où vit l'héroïne. De l'autre côté de l'Atlantique, un jeune aristocrate normand veut s'échapper d'un destin tout tracé. Par un événement inattendu, leurs destins vont se croiser. Un scénario très original, pourtant inspiré d'une histoire vraie. « Cette jeune fille a réellement existé, sous le nom de Lokoma » explique François Lequiller. « Le texte a été rapporté par un explorateur français de l'époque, Émile Daireaux. Son père a fondé une ville qui porte son nom et elle est même jumelée avec Coutances de nos jours ! ».

Entre réalité et fiction

Le nom de l'héroïne a été modifié. « Comme l'histoire est assez romancée, je ne voulais pas garder le prénom original » justifie l'auteur. « J'ai regardé tous les prénoms féminins du peuple Mapuche et j'ai choisi celui-là, il avait une belle consonance » explique-t-il. « Un mythe Mapuche de ce prénom existe, il est raconté dans le livre ».

De sa plume, François Lequiller dresse un portrait précis du Cotentin au XIXe siècle. Le résultat d'un long travail de documentation historique en amont. « Je me suis beaucoup rendu au Quai Branly à Paris, pour en savoir plus sur le peuple Mapuche. J'ai aussi fait des recherches sur Coutances et sa situation à l'époque ». Un travail fait avec plaisir pour ce passionné. « J'adore plonger mes personnages dans l'histoire et m'y plonger aussi par la même occasion. Je ne connaissais pas du tout les Mapuches avant ».

 

Inspiration normande

Sa passion pour l'histoire est liée à son envie de transmettre. « Mes romans sont très documentés et accessibles à la fois. Il arrive parfois que j'apprenne des choses aux gens d'ici », plaisante-t-il.

Ayant travaillé autour du globe, c'est la Normandie qui a su conquérir son coeur... et l'inspirer. « Je travaillais à l'INSEE, rien à voir avec l'écriture » ajoute-t-il en riant. C'est en voyant l'émotion des habitants lors des cérémonies du Débarquement que lui vient le déclic. « La région m'a donné envie d'écrire. » Preuves en sont ses deux trilogies successives, Le Pont de la Roque et Les Dunes du Cotentin.

 

L'écrivain est en ce moment en pleine écriture de son prochain roman, à paraître l'année prochaine. « Il va se passer entièrement dans le Cherbourg des années soixante, à l'Arsenal » confie-t-il avec mystère. Un huitième ouvrage attendu avec impatience par ses lecteurs.

Granville. Un amour impossible en pays granvillais

Ouest France, 12/7/2020

Dans son roman, François Lequiller développe une romance inaccessible entre un aristocrate granvillais et une indienne d’Amérique latine, inspirée de faits réels.

« Amaïké  est basé sur une histoire vraie qui relie de manière étonnante et merveilleuse les deux rives de l’Atlantique », explique, fasciné, François Lequiller. À partir d’un article publié par l’explorateur Émile Daireaux, l’auteur découvre cette romance entre une indienne de la tribu des Mapuche, et un aristocrate de Granville.

De l’Argentine au Cotentin à la fin du XIXe siècle, il a retravaillé ce qu’il veut être « un  conte de fées pour adultes »,qui narre la rencontre amoureuse entre les deux individus. Ils font d’ailleurs face à un dilemme qui les freine en raison de leur condition sociale opposée, alors que les familles préparent des mariages arrangés.

Beaucoup de réalisme et de documentation

Le tout dans le pays granvillais, « sur les plages, dans les dunes ». Mais aussi dans la ville de Granville même puisque « Amaïké habitait dans l’hôtel de l’Amirauté dans la Haute-Ville, à l’époque où Granville commençait à devenir une station balnéaire connue ».

Ayant le souci du détail, François Lequiller s’est  beaucoup documenté sur les Mapuche, en se rendant au centre documentaire du Musée du Quai-Branly et avec des livres d’histoire de la région ».

Ce septième roman est, comme toujours, agrémenté d’aquarelles réalisées par son épouse Élisabeth.

Vendredi 17 juillet 2020, François Lequiller sera en dédicace à la librairie Monaco du Nord, 26, rue du Docteur-Letourneur. Amaïké est paru aux éditions Eurocibles et est en vente (25 €) dans les libraires de Normandie.

 

 

 

Ouest France, 12 juin 2020

 

Trelly. Les gens d’ici.

 

 

 

C’est peu de dire que François Lequiller voue une adoration pour l’histoire. Cet ancien inspecteur général de l’Insee (Institut national de la statistique et des études économiques), auteur de livres sur l’économie, passe désormais son temps à écrire des romans historiques, bien au calme dans sa maison de Trelly. Le dernier en date, Amaïké, fait voyager le lecteur entre l’Argentine et le pays de Coutances, à la fin du XIXe siècle.

 

 

 

Un Normand et une Mapuche

 

 

 

« Ce roman est l’histoire romancée de Lokoma d’Annoville. On me l’a racontée, puis j’ai creusé et rencontré une personne qui m’a donné beaucoup d’informations, raconte, avec passion, François Lequiller. J’ai changé les noms et beaucoup romancé pour ne pas créer de malentendus. Ce n’est pas une biographie. »

 

 

 

À travers l’histoire d’amour qui a réuni un aristocrate normand à une indienne Mapuche, l’auteur nous fait découvrir les mœurs d’une communauté de la pampa argentine et la vie campagnarde d’un hobereau de notre région. En pleine révolution industrielle et au cœur des massacres des Indiens par le tout jeune gouvernement argentin de l’autre côté de l’océan, deux jeunes, que rien ne prédisposait à une rencontre, vont finir par faire tomber les tabous et les idées bien pensantes de l’époque.

 

 

 

François Lequiller a passé de « nombreuses heures à consulter les archives du musée du Quai-Branly, musée des Arts et Civilisations d’Afrique, d’Asie, d’Océanie et des Amériques », pour se familiariser avec la culture Mapuche. De Lokoma, on ne connaît que sa vie à partir de son mariage en Normandie, mais rien de son ascendance. « Je l’ai inventée, mais les faits historiques sur l’extermination des indigènes sont réels. Par contre, j’ai fait exploser cette histoire en construisant la personnalité de mon héros dont le père est franc-maçon. Il fallait qu’il puisse tomber amoureux de cette jeune indienne ! »

 

 

 

L’écriture est fluide et assez surprenante dans les passages violents concernant les Mapuche. Les aquarelles qui illustrent les têtes de chapitre sont signées d’Elisabeth Lequiller, visibles en couleur sur le site Internet www.françoiselisabeth.fr

 

 

 

Amaïké, éditions Eurocibles, 25 €.

 

LES LECTURES DE CANNETILLE
BLOG LITTERAIRE
31/5/2020
https://leslecturesdecannetille.blogspot.com/ 
A la fin des années 1870, après le massacre de son clan lors de la conquête des terres sous domination mapuche par l’armée argentine, la très jeune Amaïké est adoptée par l’ambassadeur de France à Buenos Aires. A l’adolescence, elle viendra parfaire à Paris l’éducation de jeune aristocrate française qu’elle est devenue, et finira par rencontrer l’amour en la personne de Constantin de Mareuil, descendant d’une noble famille de la Manche, qui l’épousera envers et contre tous les préjugés.

François Lequiller s’est inspiré de l’histoire vraie de l’amérindienne mapuche Lokoma, relatée en 1886 par Emile Daireaux, explorateur et journaliste français originaire de la Manche. Il a laissé libre cours à son imagination pour nous emmener dans sa version largement romancée, qui, sérieusement documentée et servie par la fluidité de sa plume, offre un moment de lecture agréable et captivant.

Au global très idyllique, puisque le récit choisit de nous charmer par une interprétation très positive de cette histoire, abordant assez discrètement le déchirement qui a sans doute longtemps torturé cette amérindienne violemment coupée de son identité première, tout comme l’ostracisme auquel elle a indubitablement souvent dû être confrontée, ce roman prend des allures de conte merveilleux, où l’on s’immerge tour à tour, avec le même plaisir, dans la pampa argentine ensanglantée par ses terribles guerres génocides, et dans le paisible bocage manchot que connaît si bien l’auteur.

Le versant sud-américain du roman est l’occasion de découvrir des événements historiques parfois surprenants - comme la construction des 374 kilomètres de la Tranchée d’Alsina, ordonnée par le ministre argentin du même nom pour servir de limite aux territoires non conquis et empêcher les vols de bétail -, en tout cas profondément dramatiques puisque la Campagne du Désert du général et futur président Julio Argentino Roca fut lancée dans l’intention d’exterminer les populations autochtones. Le roman s’attache aussi à restituer des éléments du mode de vie mapuche, dans une évocation crédible à un détail près : je ne suis pas sûre que le jeune Nahuel ait répugné autant à certaines pratiques de chasse, sans doute tout à fait naturelles pour un enfant amérindien de l’époque ?

J’ai pris grand plaisir à cette lecture au charme certain, agréablement souligné par les jolies aquarelles d’Elisabeth Lequiller. Ce livre est une invitation réussie au voyage, historique, géographique et culturel, et une interprétation personnelle plutôt enchanteresse d’une histoire véridique d’un grand intérêt. (3/5)

Un grand merci à François Lequiller pour le privilège de son service presse.

 

LA MANCHE LIBRE

20 MAI 2020

LA MANCHE LIBRE

 

Janvier 2017

LA MANCHE LIBRE

LA PRESSE DE LA MANCHE

LES NOUVELLES DE VERSAILLES

OUEST FRANCE

OUEST FRANCE

CÔTE MANCHE

LA MANCHE LIBRE

OUEST FRANCE 20 août 2019

Commentaires: 29
  • #29

    François Lequiller (lundi, 16 septembre 2024 12:12)

    Cher Philip,
    Merci infiniment de votre message si gentil. J'apprécie énormément et je transmettrai à la traductrice votre louange. Je corrigerai le "psalmodium" sans faute dans la prochaine édition ! J'espère vous voir très bientôt, en tout cas, au salon de Granville 2025 !

  • #28

    Philip Turpin (dimanche, 15 septembre 2024 18:49)

    Bonjour François, peut être que vous vous rapellerai de moi, le cousin franco-anglais d’Yves Bourget au Salon du Livre de Granville, les tables à ranger etc! Je viens de lire votre merveilleux livre Amaike que j’ai lu en español sur ma liseuse! …excellente traduction. Histoire fascinante, je pense que vous avez passer beaucoup d’heures à rechercher Les Mapuches, et l’Argentine et cette jeune fille/femme qui est arrivée à Granville. Je viens depuis que je suis né en Normandie et je suis un grand amateur de la nature et la beauté de cette region et j’ai trouvé les multiples descriptions de la campagne et le littoral très belles et si bien observés. Félicitations. Comme médecin une petite chose qui vaut la peine de savour si ce n’est pas deliberé: le parasite de la malaria est le plasmodium et non le psalmodium, mais ce second mot fait penser au mot psalm en anglais (psaume)…peut être qu’il fallait en dire quelque uns si ont attrapé cette maladie malgré la quinine! Je sens que vous être un grand admirateur de Víctor Hugo. C’est une influence qui n’est pas de troop Mais qui Semele (pour moi) rejouir de ce grand auteur que j’adore aussi : )
    Merci de m’introduire à vos livres, bon fin de weekend ; )
    Philip Turpin

  • #27

    François Lequiller (lundi, 01 juillet 2024 12:28)

    A l'attention de Sophie Robin,
    Merci de votre message. ce serait avec un très grand plaisir que je vous dédicacerais un exemplaire d'Amaïké chez moi, en Normandie. Je serai au salon du livre de Granville, les 13 et 14 juillet, ainsi qu'au salon du livre de Coutainville (juste à côté de Montmartin) le 16 juillet.
    Amicalement,

  • #26

    SOPHIE ROBIN (lundi, 01 juillet 2024 10:24)

    Bonjour,

    Je vous ai acheté le livre AMAIKE pour une amie à la conférence à l'Hôtel de Bouillon et souhaiterais vous l'acheter et vous demander une dédicace pour une autre amie qui vit à Montmartin et chez qui nous allons vers le 15 Juillet. Est-il possible de venir l'acheter à Versailles si vous y êtes ou en Normandie car je serai à Montmartin vers le 15 Juillet. Je vous remercie par avance pour votre retour.
    Cordialement. Sophie ROBIN

  • #25

    LEQUILLER FRANCOIS (dimanche, 04 décembre 2022 18:04)

    Merci beaucoup Catherine ! J'essaie d'organiser bientôt une dédicace à Cherbourg. Mais c'est pas si facile. Ce serait un plaisir de vous y rencontrer. Cordialement.

  • #24

    RIAHI (dimanche, 04 décembre 2022 16:32)

    Bonjour Monsieur Lequiller,
    Grande admiratrice de vos écrits et des magnifiques illustrations de votre épouse, quand viendrez-vous pour des dédicaces à Cherbourg ? Au plaisir de vous rencontrer prochainement, je l'espère.
    Bien cordialement
    Catherine RIAHI

  • #23

    Francois Lequiller (mercredi, 29 septembre 2021 10:02)

    Merci infiniment Béatrice et Didier. C'est exactement pour cela que j'écris : pour faire plaisir !
    J'espère vous emmener bientôt pour un nouveau voyage avec mon "Le projet coelacanthe" qui devrait sortir pour Noël. Une toute autre histoire qui se déroule dans les sous-marins, à Cherbourg. On en parle tellement des sous-marins en ce moment !

  • #22

    Didier Potey (mardi, 28 septembre 2021 20:31)

    Bonjour Monsieur Lequiller,
    Nous nous sommes rencontrés le 3 Août dernier lors du "salon du livre" à Hauteville sur Mer. Comme pour les deux héros de votre roman Amaïké, la rencontre fût fortuite car c'est par pur hasard que ma compagne et moi-même nous engagions dans les travées de l'exposition. C'est aussi vôtre aimable interpellation pour nous présenter votre ouvrage qui nous a facilement convaincu d'emporter le livre dans nôtre cabas. Je tiens à en vous remercier ici car la lecture d'Amaïké fût un réel plaisir. Le style fluide, la découverte de la culture et de la répression du peuple Mapuche, la vie au XIXème siècle dans nos campagnes normandes mais aussi le contexte historique en France nous ont fait dévorer votre ouvrage. Je ne suis pas, moi-même, un lecteur assidu de romans privilégiant plutôt les essais scientifiques ou historiques. Je vous remercie donc pour cette agréable lecture et ne peut que chaudement recommander Amaïké à vos futurs lecteurs...
    Didier et Béatrice

  • #21

    Dominig Prad (vendredi, 24 septembre 2021 19:15)

    Je viens de relire "Amaïké". Formidable ! Quel plaisir, quel voyage,et quels personnages exceptionnels!

  • #20

    Isabelle pour France Bleu Cotentin (lundi, 09 novembre 2020 16:25)

    Bonjour Monsieur Lequiller,
    nous avons une nouvelle rubrique à l'antenne de France Bleu Cotentin pour soutenir les libraires et les auteurs. Nous souhaiterions vous proposer une interview pour nous parler de votre roman Amaïké la semaine prochaine. Ce rendez-vous est proposé à l'antenne à 17 h 50 du lundi au vendredi.
    N'hésitez pas à me contacter
    Isabelle MARTIN
    France Bleu Cotentin
    02 33 88 50 50

  • #19

    Vetty de Sainte-Maxime (mardi, 15 septembre 2020 11:53)

    Votre livre ? Un bonheur ! Des heures exquises de lecture ! Votre style ? Il glisse comme une plume, il coule, est limpide, aisé ! Un plaisir ! Ne croyez pas que mes louanges ne sont dictées que par ma gentillesse. J'ai aimé votre livre ! J'ai admiré le fruit de votre travail, de votre recherche et le choix de votre histoire. Votre style, si limpide, coulait de page en page. La puissance émotionnelle de votre œuvre créait entre vous, l'écrivain, et moi, la lectrice, une double implication. Là, la clef de votre succès littéraire. J'ai tant apprécié votre livre que j'ai souhaité le faire connaître auprès de mes amies. A Coutances, à Lingreville, à Bernay, à Sainte-Maxime, à Toulouse ! Je suis ainsi. Une passionnée !

  • #18

    Ghislaine Jobert-Schmitt (mercredi, 26 août 2020 14:10)

    Bonjour Monsieur Lequiller,
    Suite à notre rencontre de début août, serait-il possible d'avoir votre adresse mél ?
    En effet, j'ai quelques petites informations à vous donner ainsi qu'un petit récit concernant un couple de mes aiëux , parti et revenu de St Pierre et Miquelon au moment de la révolution française.
    Bien cordialement
    Ghislaine

  • #17

    de Laurens Pascal (jeudi, 06 août 2020 10:26)

    Lecteur

  • #16

    lequiller (jeudi, 16 juillet 2020 19:54)

    J'oubliais...

    -à la librairie Bain d'encre, au Chesnay.

  • #15

    lequiller (jeudi, 16 juillet 2020 19:52)

    Bonjour, dans la région de Versailles, Amaïké est disponible :
    - à la librairie Grand Siècle, Résidence Grand Siècle, Versailles
    - à la librairie Une autre page, Croissy
    - à la librairie Comme un roman, Chatou
    - à la librairie Tabac des Clos, Louveciennes
    - à la librairie du Centre des Grandes Terres, à Marly
    - à la librairie J.M.S, Fontenay le Fleury
    A un de ces jours, sur le golf... Bien à vous, François Lequiller

  • #14

    Picq (jeudi, 16 juillet 2020 17:23)

    Bonjour
    Pouvez-vous me dire où trouver votre dernier livre Amaiké à Versailles ou alentours. Et pour le golf il s’agit de celui de Rochefort.

  • #13

    François LEQUILLER (vendredi, 01 mai 2020 15:44)

    Bonjour Sandrine,
    J'ai fait un essai (sans aller au bout) sur le site d'Humussaire. Cela semble fonctionner. Mais je reconnais que ne suis pas allé au bout. Si vous êtes dans la Manche, vous trouverez la trilogie dans les librairies (qui vont rouvrir le 11 mai !). Sinon, vous pouvez la commander sur Amazon. Dernier recours, donnez-moi votre adresse mail en me contactant sur lepontdelaroque@yahoo.fr et je m'organiserai pour vous faire parvenir la trilogie. Bien à vous,

  • #12

    FANGUIN (vendredi, 01 mai 2020 15:35)

    Bonjour,
    Fervente lectrice, je vous ai découvert il y a peu de temps et j'ai envie maintenant d' acquérir votre trilogie sur le Pont de la Roque ; or, en me connectant sur le site des Editions Humussaire, impossible de passer commande par internet ...
    Le site reste-t-il inactif pendant la pandémie ?
    D'avance je vous remercie pour vos précisions
    Cdt,
    Sandrine

  • #11

    François Lequiller (dimanche, 22 mars 2020 10:18)

    Bonjour Marc, merci de votre appréciation. N'hésitez pas, si vous êtes de la Manche, à vous procurer mes autres ouvrages. Apparemment, les centres culturels Leclerc restent ouverts en cette difficile période de confinement ! Cordialement.
    Pour plus d'échanges avec moi : lepontdelaroque@yahoo.fr

  • #10

    Duval marc (samedi, 21 mars 2020 19:02)

    On nous a offert votre livre " le pont de la roque " , nous avons adoré , nous attendons de ne plus être confiné pour nous procurer vos autres ouvrages .

  • #9

    François Lequiller (dimanche, 16 février 2020 11:00)

    Merci beaucoup Laurent. Si vous voulez échanger plus avec moi, ce serait avec plaisir : lepontdelaroque@yahoo.fr

  • #8

    Laurent Falabrègue 14500 Vaudry vire (dimanche, 16 février 2020 10:40)

    Je viens de finir la lecture de votre livre "Le pont de la Roque", le plus dur était à chaque fois d'arrêter la lecture et d'attendre pour reprendre la suite de l'histoire.
    Je vous félicite pour ce livre qui allie la vie de deux générations et qui m'a tenu en haleine du début jusqu'à la fin.
    Félicitations.

  • #7

    François Lequiller (mardi, 21 janvier 2020 16:01)

    Cher Philippe,
    Je vous remercie beaucoup pour votre appréciation. J'espère être au salon des Pieux, mais je m'aperçois qu'ils ne m'ont pas encore contacté. Le roman qui suit "Le pont de la Roque" dans ma première trilogie est "Les années extrêmes". Il est suivi de "Rue du Château des Rentiers". Vous devriez trouver mes romans à Cherbourg chez Ryst ou au Leclerc de Tourlaville. Sinon, sur ce site, vous pouvez les commander à l'éditeur. N'hésitez-pas à me contacter à lepontdelaroque@yahoo.fr . Nous pourrions échanger directement ! Bien à vous.

  • #6

    ROSA philippe (mardi, 21 janvier 2020 10:00)

    Bonjour Mr LEQUILLER,
    Je vous ai rencontré au salon du livre de LES PIEUX (50) en mars 2019. Nous avons échangé un long moment. Vous m'avez dédicacé " LE PONT DE LA ROQUE". Ce roman m'a enthousiasmé, je ne l'ai plus lâché une fois commencé.
    J'ai plusieurs questions :
    - Serez-vous de nouveau au salon du livre des PIEUX en mars cette année ?
    - Quel est le roman à lire dans votre 1ère trilogie qui suit immédiatement " Le pont de La Roque" ?
    - Où puis-je trouver vos romans dans le département ? ( Cherbourg, Barneville, Bricquebec...).

    Je tiens encore à vous remercier pour le plaisir que vous donnez à travers vos romans.

    Bien cordialement
    Ph. ROSA

  • #5

    François Lequiller (vendredi, 10 janvier 2020 15:55)

    A M. Picq,
    Merci infiniment de votre message. Ce serait un plaisir de partager un verre avec vous au club house de votre golf… Mais il s'agit de lequel ?
    N'hésitez pas à me répondre sur : lepontdelaroque@yahoo.fr

  • #4

    Picq (vendredi, 10 janvier 2020 13:48)

    Bonjour je viens de récupérer les tomes 2et3 des dunes du Cotentin chez Gibert Versailles.
    Je vous remercie pour la gentille dédicace pour mon mari, il va être ravi . Il a déjà les 3 du Pont de la Roque. Il s’est régalé et vous fait de la Pub au club de golf.
    Nous sommes à Dampierre et si un jour vous passez par là, nous serons ravis de vous offrir le verre de l’amitié. Encore merci. Amicalement M.Picq
    5 rue des sables Dampierre-en-Yvelines

  • #3

    François LEQUILLER (mercredi, 01 janvier 2020 11:02)

    A Patrice Beck,
    Hyper honoré d'être associé à P. Kerr ! J'adore cet auteur.
    Il y a bien sûr des tomes 2 et 3 dans chacune de mes trilogies.
    Contactez-moi à : lepontdelaroque@yahoo.fr
    Ce serait un plaisir d'échanger avec vous.
    Cordialement,

  • #2

    Beck patrice (lundi, 30 décembre 2019 22:16)

    Votre livre,cadeau de Noël, m’a fait penser aux ouvrages de P Kerr.
    TomeI...donc il y aura une suite?
    Merci de me tenir informé
    Très cordialement

  • #1

    Ouest France (mardi, 17 décembre 2019 19:11)

    François Lequiller a sorti le troisième livre de sa trilogie, Les Dunes du Cotentin, en juin. | OUEST-FRANCE

    Propos recueillis par Élise VINIACOURT. Publié le 19/08/2019 à 20h56

    Trois questions à François Lequiller, écrivain.
    De quoi parlent Les Dunes du Cotentin ?
    Tout commence en 1895, avec une famille pauvre de paysans, dont le fils a une envie irrépressible de gravir les échelons, de s’en sortir. On suit les aventures de ce dernier dans ce que l’on peut appeler « sa conquête », tout en traversant, avec lui, l
    ’histoire du XXe siècle. La caractéristique de cette trilogie est qu’elle est très documentée. On apprend beaucoup de choses sur la Première Guerre mondiale, la vie dans les tranchées, la Seconde Guerre mondiale… Ce dernier tome, sorti en juin, comporte, en outre, un chapitre sur la Guerre d’Algérie. Un autre point à relever est qu’il s’agit d’une œuvre de couple, puisque chaque chapitre est illustré par une aquarelle réalisée par ma femme.
    Plutôt roman ou livre d’histoire alors ?
    L’histoire m’est venue après avoir terminé ma première trilogie, Le Pont de la Roque. J’avais rencontré un historien local qui m’avait raconté l’histoire de cette famille du territoire, qui a vraiment existé. Tout en changeant les noms et en romançant, je m’en suis inspiré. Mais ça reste un roman et non un livre d’histoire car j’ai beaucoup brodé autour des faits historiques.
    Combien de romans avez-vous à votre compte désormais ?
    Je suis en train de réfléchir à mon 7e livre. Cette fois, ce ne sera pas une trilogie. Mais l’histoire, qui se déroulera au XIXe siècle, fera, je pense, plaisir à beaucoup de gens… J’ai désormais un lectorat assez fixé, dans le coin. Je suis d’ailleurs classé parmi les auteurs régionaux. En tout, sur l’ensemble de mes œuvres, je dois avoir vendu environ 3 000 livres.