C’est un livre qui jette la lumière sur un épisode méconnu ou inconnu, du moins des jeunes générations arméniennes, où les fils du pays de Sayat Nova, Grégoire l’Illuminateur et Saint
Vartan se sont entretués… En terre d’exil et d’intégration au Liban, après le génocide de 1915. Épisode sombre et tragique sur lequel a été jeté un pudique voile d’oubli, enterrant
définitivement la hache de guerre et une lutte inutilement fratricide. Grâce à l’intervention de l’armée libanaise, le bain de sang a été arrêté.
En devanture des librairies, le roman La Villa Rose. Une amitié arménienne au Liban de François Lequiller, avec des illustrations d’Elisabeth, épouse de l’auteur. Ouvrage d’un
hommage au Liban, mais surtout à la communauté de la diaspora arménienne au pays du Cèdre. Avec toutes les richesses, les beautés, les complexités, les paradoxes et les conflits
d’une mosaïque de croyances et de destinées aux racines différentes.
Deux garçonnets de milieux sociaux et d’éducation éloignés, comme échappés à une fiction des Club des cinq d’Enid Blyton, découvrent la vie : ses menus plaisirs, ses mystères, ses
imprévus, sa dureté et sa violence, à travers des émotions fortes et des évènements graves où jeux, amourettes, amitiés, trahisons, jeunes passions les conduisent à de dangereux chemins
de traverse, et les emportent dans le Liban de 1958 où les premiers signes de la faiblesse du système politique et social montrent déjà leurs failles si difficiles à colmater…
Au-devant de la scène et du décor : François, fils d’un diplomate français et Agop, fils d’un chauffeur arménien de l’ambassade. Unis par une amitié profonde et indéfectible, ils
affrontent des situations ahurissantes. Du chic de la rue Clémenceau en passant par Bourj Hammoud et Anjar, hauts lieux de l’arménité, les tableaux sont pittoresques et la nostalgie sert
d’écrin pour faire revivre le passé.
Dans un courant tumultueux où le Liban en 1958 est en pleine tourmente entre les mandats de Camille Chamoun et Fouad Chéhab, entre montée du nassérisme et vague socialiste arabe, la
guerre n’était pas seulement entre maronites et musulmans, mais aussi – qui l’eût cru ? – entre Arméniens ! La communauté arménienne se scinde entre Tachnak et Hentchak. Pour le
premier parti, d’obédience occidentale, pro-américaine et française, la brèche se creuse avec le Hentchak et le Ramgavar qui penchent du côté de la Russie, Nasser, Joumblatt et les
communistes libanais. Et l’étincelle se saisit alors d’une poudrière qui prend une ampleur inattendue et insoupçonnée.
Les barricades se dressent, les mentalités s’échauffent, les fusils pointent, les grenades sont dégoupillées, les passions se déchaînent, les cœurs sont attisés par la haine et
l’aveuglement meurtrier prend le dessus. Le poison de la division, de la radicalisation, de la dissension et du carnage s’insinue dans les cœurs, les familles et les maisons. S’ensuit une
lutte féroce et l’on en vient à presque oublier les massacres de Moussa Dagh, les sinistres convois de Dar el-Zor, la fuite de Sandjak d’Alexandrette, les routes de l’exode, la véritable
source du mal…
Dans cette atmosphère à odeur de baroud, de méfiance et de tuerie évoluent deux galopins épris de jeux enfantins entre course à vélos, scoutisme et construction d’une cabane dans le
jardin d’une villa… Sans parler des premiers bobos de cœur et des fraternités fracassées par des histoires d’adultes pas toujours belles à vivre ou à voir.
Né à Tokyo, François Lequiller, économiste et signataire de plusieurs romans, rapporte ces évènements, comme des duplicatas touristiques et historiques documentés, même si c’est romancé !
Avec un brin d’humour et une narration simple où naïveté et innocence révèlent une certaine vérité historique des Libanais et des Arméniens, intimement mêlés.
De l’arrivée au départ des troupes américaines sur les rivages de Beyrouth, de cette visite enfiévrée au Catholicosat d’Antélias pour la commémoration du 24 avril, le tableau est vite
planté pour une image d’un bouillonnant pays sur le qui-vive… Truffé de prénoms arméniens (Ashot, Haïganouche, Antranik, Naïri), traversé par beaucoup de dialogues, parsemé de mots arabes
et arméniens, ce roman est une claire explication d’un pan de l’histoire libanaise, mais surtout arménienne au Liban.
En exhumant ce regrettable et douloureux incident entre Arméniens – bon à savoir pour ne plus jamais le revivre et que les aînés de la cause arménienne ratifient ! – ce roman
reste un témoignage qui interpelle.
« Si l’héroïsme et la souffrance font partie du patrimoine génétique d’un Arménien », comme l’écrit l’auteur, il n’en reste pas moins que « les Arméniens sont avant tout tous des
frères ». Et un frère ne se retourne pas contre un frère, telle est la morale de la leçon.
Une page est définitivement tournée !
La Villa rose. Une amitié arménienne au Liban de François Lequiller, Saër el-Mashreq, 2024, 363 p.
Ouest France, 4 avril 2024
Avec La Villa rose, François Lequiller écrit le Liban déchiré de son enfance
La Villa rose, le nouveau roman de François Lequiller, vient de sortir. Au fil des pages, l’auteur puise dans ses souvenirs d’enfance passée au Liban, et écrit le conflit interne de la
communauté arménienne, en 1958.
Une amitié sans faille
Dans l’ouvrage, Agop et François, se trouvent mêlés aux troubles, parfois sanglants, qui vont émailler leur enfance et leur relation. « Mon ami se retrouve au milieu de tout ça et moi, je ne comprends pas ce qui se
passe… », se souvient encore François Lequiller.
Écrit à la première personne, le lecteur suit alors le parcours des deux amis, les chapitres alternant leur point de vue. Quand l’un, Agop, doit prendre position pour un clan plutôt qu’un
autre, François choisît toujours de rester fidèle à son ami, et cherche surtout à comprendre ce conflit interne qu’ils sont en train de vivre. Un livre à l’écriture émotionnellement
forte.
Les Nouvelles de Versailles, 27 mars 2024
La Manche Libre
Trelly. François Lequiller publie son dixième roman
Auteur. François
Lequiller publie son dixième roman, La villa rose, dont l'histoire lui a été inspirée par son enfance passée au Liban.
Publié le 13/03/2024 à 10h03 - Par Florence Doillon
Pour
écrire son roman, François Lequiller s'est plongé dans le passé de son enfance au Liban. Les aquarelles de sa femme Elisabeth illustrent la couverture et chaque début de chapitre du livre. - Florence
Doillon
François Lequiller est un auteur prolifique. Economiste statisticien, il est devenu romancier une fois à la retraite en 2016. Depuis, il enchaîne les publications. La villa
rose est son dixième roman. C'est le film Belfast qui lui a donné l'idée de l'écrire. Alors que Belfast retrace les troubles en Irlande du Nord vus par
un enfant de 9 ans en 1969, La villa rose met en scène le conflit interne vécu par les Arméniens au Liban en 1958 que le narrateur, âgé de 10 ans, ne comprend pas. Pour
écrire son livre, l'auteur s'est plongé pendant un an dans l'histoire du Liban et dans celle des Arméniens. Si bien que le roman, en partie autobiographique, est aussi très documenté.
"J'avais entre 10 et 15 ans quand j'ai vécu au Liban, explique
François Lequiller. Mon père était conseiller culturel à l'ambassade de France. Je résidais avec ma famille dans une villa adjacente à l'ambassade, à Beyrouth, et cette villa était rose. Pour
moi, c'était un petit paradis. J'étais très ami avec le fils du chauffeur de l'ambassade, un arménien de 4 ans mon aîné. Je me suis inspiré de mes souvenirs d'enfance pour écrire mon roman. Je
mets en scène cet ami et ma famille. Si l'histoire est inventée, elle reste crédible. J'ai d'ailleurs fait relire mon manuscrit par des Libanais et des Arméniens. Dans mon roman, se
juxtaposent des faits réels à des éléments imaginaires."
Un contexte historique respecté
Le livre respecte notamment le contexte historique dans lequel évoluent les personnages. Quand le colonel Nasser, président égyptien, a voulu entreprendre une unification du monde arabe, le
peuple libanais a été divisé. Les musulmans y étaient favorables, les chrétiens y étaient opposés. La communauté arménienne s'est déchirée en deux, de manière dramatique.
Le roman, publié chez Humussaire, est disponible en librairie et magpresse, à 25€.
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Merci à Radio Hag pour cet interview : https://www.hagfm.com/le-loup-du-cotentin/
Merci à Gilles Gohel pour ce super article dans Ouest France du 14 janvier 2023!
MANCHE - Voici 5 livres écrits par des auteurs locaux et sortis récemment à glisser sous le sapin pour Noël.
Murmure des émotions
Ecrit par Caroline Foucher, hypnothérapeute exerçant à Saint-Lô, ce joli ouvrage illustré par sa fille cadette Cyrielle, propose une
voie de compréhension des émotions.
Amertume, anxiété, timidité ou encore attendrissement : autant de sentiments qui nous traversent et qu'on ne sait pas toujours décrypter ni accepter...
Un recueil à feuilleter aussi souvent que nécessaire !
Le loup du Cotentin
Ce roman signé du Manchois François Lequiller se déroule dans le département. Nous sommes plongés au
temps de la tourmente révolutionnaire de la fin du 18e siècle,
qui emporta Granville, Coutances et leurs bocages. Economiste, François Lequiller s'est installé dans la Manche, entre Coutances et Granville il y a 20 ans. Il est l'auteur d'une dizaine
de romans et de plusieurs ouvrages économiques.
Joyeux Noël !
La Saint-Loise Stéphanie Grésille est l'auteure de cette nouvelle dont l'action se situe entre Paris et Tallinn, en Estonie, et qui ausculte le destin de Sixtine, au moment où sa vie est
à un tournant...
Olympe, fille de la lune
Ecrit par la Saint-Loise Claire Larquemain, ce témoignage raconte l'histoire d'Olympe, 13 ans, atteinte d'une maladie orpheline qui la rend allergique
au soleil et à la lumière et la contraint à porter une protection lorsqu'elle sort. L'ouvrage est rédigé en deux parties : le témoignage de sa mère Emilie et ensuite celui
d'Olympe. Mère et fille passent régulièrement du temps dans la Manche, à Jullouville, où elles ont de la famille.
Le quadrille des fous
David Azaïs vit non loin de Saint-Lô. Il a parcouru les quatre coins de la France. Grâce à ses nombreux voyages, il a côtoyé plusieurs personnes de différents horizons. Ces derniers lui
ont ouvert l'esprit et il livre dans Le quadrille des fous sa vision du monde. Il vous invite à plonger dans la tête d'un pensionnaire du pavillon
fermé de l'unité psychiatrique lourde « Bel-Air ». C'est son 4e roman.
Manche. Dans son roman, François Lequiller raconte "la Révolution vue dans et à partir d'un petit village"
Livre. L'auteur François Lequiller, Manchois d'adoption, publie
aux éditions Eurocibles "Le Loup du Cotentin", son neuvième roman.
Publié le 11/12/2022 à 16h00 - Par Jean Rioufol
François Lequiller, auteur du Loup du Cotentin, sera en dédicace à la librairie d'Alauna, à Valognes, le 14 décembre, de 10 h à
18 h 30.
Comment est né votre dernier ouvrage ?
"Le Loup du Cotentin est issu d'une histoire vraie. Je suis tombé, il y a deux ans, sur une brochure d'un érudit local sur l'histoire
du petit village où j'habite, entre Coutances et Granville. Dans ce texte, il y a une douzaine de pages sur la Révolution. J'ai appris, à ma grande surprise, qu'il y avait eu un
"montagnard" local qui, ayant pris le pouvoir, avait fait envoyer au tribunal révolutionnaire quelques villageois pour des raisons peu idéologiques… Disons, plutôt, inavouables… Cela
m'a paru assez extraordinaire pour me lancer un défi : raconter la Révolution vue dans et à partir d'un petit village de notre région."
Comment avez-vous travaillé ?
"Pendant un an, je me suis complètement plongé dans la Révolution, en ne lisant que sur cette période et en visitant les musées. J'ai particulièrement étudié les ouvrages relatifs à
la Manche. Je crois ainsi avoir réussi à raconter les deux années paroxystiques que couvre le roman, de septembre 1792 à juillet 1794, avec le point de vue original d'un
Manchot. Comme toujours, mon roman a un côté polar historique pour tenir le lecteur en haleine : un jeune et fringant officier de police enquête sur le meurtre d'une jeune fille par
un monstre, 'le Loup'."
Vous êtes-vous imprégné des lieux ?
"Les lieux du roman sont ceux que mon épouse, qui illustre l'ouvrage avec des aquarelles, et moi-même connaissons parfaitement, puisque cela se passe dans le hameau même dans lequel
nous possédons notre maison ! L'église que mon épouse a dessinée pour la couverture est celle de notre village."
On peut trouver Le Loup du Cotentin (25 euros, éditions Eurocibles) dans toutes les librairies de la Manche. On peut aussi passer
par le site Internet : francoiselisabeth.fr. On y trouve toutes les aquarelles d'Elisabeth en couleurs !
À Granville, François Lequiller dédicacera son dernier livre, samedi 3 décembre
Intitulé Le loup du Cotentin, le neuvième roman de François Lequiller explore la période de la révolution française. Manchois d’adoption, l’auteur sera présent à Granville (Manche) pour deux
séances de dédicaces samedi 3 décembre 2022 à l’espace culturel du centre Leclerc, et lundi 12 décembre 2022 à la librairie de la Monaco du Nord.
Après une brillante carrière d’économiste à l’international, François Lequiller construit des intrigues au travers de faits historiques de son département d’adoption. Le loup du Cotentin ne fait pas exception, mais il est son dernier roman dans la Manche. Il dédicacera son livre à Granville (Manche),
samedi 3 décembre 2022 et lundi 12 décembre 2022.
Quelle est l’intrigue de votre dernier roman ?
C’est une histoire qui plonge le lecteur au cœur d’un petit village du Cotentin pendant la révolution française. Le héros, le jeune officier de police Perrin de Meurteaux va mener une
enquête pour trouver celui qui a sauvagement assassiné une jeune fille. Dans cette nouvelle République, à travers ses investigations il va faire de multiples rencontres et être confronté
à toutes les divisions politiques. Une façon d’introduire la phase historique du siège de Granville et de montrer la résistance des Granvillais face aux armés vendéenne qui remontaient
sur Granville pour prendre le port afin que les Anglais viennent les aider.
Comment avez-vous construit votre roman ?
Comme pour tous mes romans, je suis parti de faits historiques que je romance. Ce livre est très documenté, j’emmène le lecteur au cœur de la vie quotidienne de la révolution vue par des
paysans, des gens d’ici. À travers son enquête, mon personnage principal va être confronté à différentes péripéties avant de découvrir qui est le monstre, ce loup sanguinaire du Cotentin.
J’ai aussi voulu retracer les raisons qui font que la révolution reste positive. Perrin de Meurteaux a un idéal qui est celui de l’instruction publique. Il rencontre Lakanal et fera tout
pour que vivent les valeurs de son projet de loi, qui a préparé le rapport de Condorcet. Et d’ailleurs, il va avec sa complice, créer des écoles dans le département, c’est le côté positif
de la révolution.
Avez-vous un nouveau projet d’écriture ?
Tous mes romans ont été alimentés par ma principale source d’inspiration qui est l’histoire et plus spécifiquement celle du département de La Manche. J’écris sur le territoire, mon épouse
réalise des aquarelles qui illustrent tous mes livres. Pour mon prochain livre je change d’univers, il se passe au Liban et raconte une histoire dans la communauté arménienne, du point de
vue d’un enfant !
En dédicace ce samedi 3 décembre à L’espace Culturel Leclerc à 14 h 30, et le 12 décembre à la librairie La Monaco du Nord de 10 h à 13 h et de 15 h à 18 h 30. www.francoiselisabeth.fr
Trelly.
François Lequiller revisite la naissance du Redoutable
L’écrivain de Trelly (Manche), François
Lequiller a sorti son huitième roman, il y a quelques mois. Une histoire d’espionnage autour de la construction, à Cherbourg, du premier sous-marin à propulsion nucléaire, le Redoutable.
Il passe son temps entre l’Ile-de-France et
la Normandie. Mais c’est dans la campagne normande, à Trelly près de Coutances (Manche) que François Lequiller trouve son inspiration pour
l’écriture de ses romans. L’intrigue du dernier en date, Le projet Cœlacanthe, se déroule en grande partie à Cherbourg-en-Cotentin lorsque la France lance son projet de construction
de sous-marins nucléaires lanceurs d’engins, les SNLE, dans les années 1960.
Des romans historiques ancrés dans le
local
« C’est un roman d’espionnage. Je suis
tombé sur les mémoires de quelqu’un de ma famille, François Lemière, ingénieur en génie maritime, qui a été un des pionniers de l’aventure du Redoutable, le premier sous-marin
nucléaire construit à Cherbourg. Un lecteur local m’a lancé le défi d’écrire ce livre. »
Beaucoup de ses romans, il en est à son
huitième, viennent de rencontres avec ses lecteurs qui lui racontent une histoire du coin. « J’aime être ancré quelque part, dans un contexte historique. Je suis un écrivain régional
», aime-t-il préciser.
L’intrigue est complètement inventée mais
basée sur des faits et réalités historiques. « François Lemière n’a jamais été confronté à l’espionnage russe, mais lorsqu’il a lu le manuscrit, il a tout de suite dit que l’histoire
était réaliste, crédible. » En fait, ce sont deux histoires qui s’entremêlent à l’intrigue principale. L’une débute pendant la Deuxième Guerre mondiale et l’autre en 1959,
lorsque « le général de Gaulle prend la décision de lancer l’ambitieux projet Cœlacanthe. »
« Apprendre tout en lisant »
Le choix de l’auteur de brasser la période
de l’après-guerre, jusqu’au 29 mars 1967, jour du lancement du Redoutable, n’est pas dû au hasard. Le roman est prétexte à un regard sur les trente glorieuses. « Tout le début
du roman, je l’ai écrit avec l’idée de montrer comment la France a changé dans les années 1950, retracer cette période où certains n’avaient toujours pas les commodités premières.
» C’est un peu la marque de fabrique de François Lequiller. Montrer une perspective historique, très documentée, avec une histoire parallèle qui permet « d’apprendre tout en
lisant. »
Un goût d’espionnage
Le projet
Cœlacanthe contient tous
les ingrédients du roman d’espionnage. « J’ai essayé de me mettre dans la tête des espions, ces gens pleins de contradictions. Alors oui, j’ai forcément des personnages un peu clichés.
» Hirondelle rouge, par exemple, est la femme fatale obligatoirement présente dans cette catégorie d’ouvrage. Des trahisons, une histoire d’amour, une vengeance tiennent le lecteur en
haleine tout au long des 522 pages de ce roman historique.
La prochaine parution de François
Lequiller, en cours d’écriture, aura pour lieu d’action le village de Trelly sous la Révolution.
LA
MANCHE LIBRE CHERBOURG
François
Lequiller, auteur : "Le Cotentin est devenu ma région d'adoption"
Livre. L'auteur François
Lequiller, Normand d'adoption, publie aux éditions Interservices - Eurocibles Le projet Cœlacanthe, un roman d'espionnage aux multiples rebondissements, sur fond de construction du Redoutable, le
célèbre sous-marin cherbourgeois.
Publié le 26/01/2022 à 14h59 - Par Jean
Rioufol
L'auteur François Lequiller collabore avec son épouse
Elisabeth, qui illustre ses ouvrages.
François
Lequiller, auteur du projet Cœlacanthe.
Pouvez-vous vous présenter
?
"Après avoir fait une
carrière à l'Insee, j'ai été en poste dans plusieurs organisations internationales et, à ce titre, j'ai roulé ma bosse en Afrique, en Europe et aux États-Unis. Je suis marié à Élisabeth, mon
illustratrice, et j'ai deux enfants".
Quels sont vos liens avec la région
?
"Depuis 22
ans, j'ai acheté une maison dans un petit hameau, entre Coutances et Granville, le Cotentin est devenu ma région d'adoption. Il a inspiré la plupart de mes romans. J'ai raconté dans la
trilogie Le Pont de la Roque les aventures d'Isabelle Colas, mon héroïne inspectrice de police, tandis que, dans ma trilogie Les Dunes du Cotentin, j'ai fait
découvrir la saga de la famille Marie, originaire d'un village de notre côte ouest, au parcours aussi brillant que tragique. Dans Amaïké, un conte de fées pour adultes, j'ai rapporté
l'histoire extraordinaire, mais vraie, d'une jeune indienne d'Argentine dont le destin, au XIXe siècle, a croisé celui de
notre beau pays. Ce roman vient d'être publié, en espagnol, à Buenos Aires" !
Un mot sur votre nouvel ouvrage
?
"Le projet
Cœlacanthe est mon 8e ouvrage. Il y a deux
histoires dans ce livre : celle d'une veuve cherbourgeoise dont le mari, communiste, a été fusillé par les Allemands et qui traque celui qui l'a dénoncé. Celle de son fils qui, 10 ans plus tard,
en 1960, rentre à l'arsenal et découvre le monde extraordinaire des sous-marins. Les deux histoires se télescopent avec l'entrée en lice du KGB, dans le contexte d'une guerre froide qui devient
brûlante avec la crise des missiles de Cuba".
Lecture : 3 idées de livres écrits par des auteurs de la Manche et du Cotentin
Si vous aimez la lecture, cette semaine, on vous propose trois nouvelles idées qui nous viennent d’auteurs du Cotentin et de la Manche.
Parce qu’il n’y a pas que les écrans dans la vie, aujourd’hui, on a décidé de vous parler des auteurs de la région qui sortent un livre.
Trois styles, trois ambiances, il n’y a plus qu’à faire son choix.
Bonne lecture !
1. Pour les fans de sous-marins
Le projet Cœlacanthe de François Lequiller est un roman d’espionnage qui plonge les lecteurs en pleine guerre froide, au moment où De Gaulle prend la
décision de lancer l’ambitieux programme, appelé Cœlacanthe, de sous-marins
nucléaires lanceurs d’engins, les fameux « SNLE ».
Un roman qui plaira à la fois aux Cherbourgeois qui seront séduits par le fort
ancrage local, aux passionnés d’Histoire qui apprécieront la qualité de la
documentation qui sert de toile de fond aux romans, et enfin aux amateurs de
littérature qui se laisseront emporter par une histoire palpitante qui tient en haleine jusqu’à la dernière page.
Sympathique article
dans la Presse de la Manche
du 6 janvier 2022.
La
Manche Libre
Trelly.
Un voyage en Russie avec le nouveau roman de François Lequiller
Auteur. François Lequiller,
auteur, vient de publier son huitième roman, " Le projet Cœlacanthe ". Sa femme Elisabeth l'a illustré de ses aquarelles.
Publié le 29/12/2021 à 09h39
François Lequiller et son épouse Elisabeth. Elle a illustré
de ses propres aquarelles la couverture et les chapitres du roman de son mari.
François Lequiller et
sa femme Elisabeth sont tombés amoureux, vingt ans auparavant, de leur région d'adoption, située entre Coutances et Granville. C'est dans le petit village de Trelly qu'ils se livrent à leur
passion, l'écriture pour lui, la peinture pour elle. François est un auteur prolifique. Il vient de faire publier son huitième roman, " Le projet Cœlacanthe ". Ce livre
d'espionnage emmène le lecteur de Cherbourg à Toulon, de Moscou à Cuba, et le plonge en pleine Guerre Froide, au moment où le général de Gaulle prend la décision de lancer l'ambitieux programme,
appelé Cœlacanthe, de sous-marins nucléaires lanceurs d'engins. A cette époque, bien décidés à conserver leur avance sur la France, les Américains et les Russes surveillent de près les
innovations des ingénieurs français. Une autre histoire, qui remonte à la guerre et à la Résistance, va s'entremêler à l'intrigue principale.
Dès la présentation de l’ouvrage et au fil de la lecture, on pense inévitablement au livre de Jean-Christophe Rufin. Il y a juste un petit glissement géographique du Brésil vers
l’Argentine et, de ce côté-ci de l’Atlantique, du Pays de Caux vers le Sud de la presqu’île du Cotentin.
Tous les ingrédients nécessaires à vous tenir en haleine sont servis : l’exotisme des lieux et des personnages avec la cruauté de ce qui a fait l’histoire des soumissions des peuples
indigènes d’où est issue l’héroïne, Amaiké. L’implantation de la civilisation avec ses représentants qui s’organisent à reproduire l’Europe sous d’autres latitudes. Et puis bien sûr la
confrontation des personnages et des institutions, valsant entre soumission et séduction.
Le lecteur est vite captivé, séduit, entraîné par cet amalgame bouillant de luttes et de passion.
La valeur historique est incontestable, car comme dans tout bon roman du genre, les fondements sont sûrs, travaillés, et on se laisse à croire qu’un enchaînement de tant de situations
inattendues revêt la crédibilité la plus convaincante.
Les peuples du Sud de l’Amérique, d’avant et de pendant la conquête, sont moins connus et moins médiatisés que leurs cousins du Nord. Détenteurs de moins de richesses, ils n’ont pas connu
le même « succès », avec les plus grands guillemets qui puissent être.
François Lequiller avec son « Amaiké »,
œuvre à révéler les indiens Mapuche. Puis dans les pas de Barbey d’Aurevilly, brosse les mœurs de cette catégorie de hobereaux, mi-terriens mi-marins, propre à la grande presqu’île
normande.
Déjà la mondialisation va opérer des rapprochements de ces individus si différents. C’est, en mots simples, un ouvrage captivant, agréable à lire, plaisant à s’en sentir enchaîné pour ne
pas le lâcher ! Les illustrations d’Elisabeth Lequiller confortent au passage l’attention portée au lecteur.
Publié en août
2020
LE REVEIL NORMAND
13/7/2020
Lecture, Amaïké, un roman qui transporte le lecteur de l’Argentine au cœur de la Normandie
Amaïké, un roman d'amour historique qui relie la douce contrée du Cotentin et la sauvage pampa argentine écrit par François Lequiller.
Amaïké est un roman d’amour historique qui fait le pont entre l’Argentine et la
Normandie, entre des terres arides de l’autre bout du monde et la nature foisonnante du Cotentin.
Nous sommes en 1872. Deux mondes séparés par l’immense océan Atlantique vont se dessiner peu à peu.
D’un côté, le monde étonnant, animiste, brutal et tragique des Indiens « mapuches » de la pampa argentine, au
pied de la Cordillère des Andes. De l’autre, le monde aux traditions séculaires des paysans et des hobereaux de la
Manche qui se transforme sous l’influence de la IIIe République et de la révolution industrielle.
Un roman inspiré de faits réels
François Lequiller a découvert le récit d’un voyageur français, Émile Daireaux, originaire de Courcy (Manche) et dont le père a fondé une ville argentine qui porte son nom. La ville de Daireaux est
jumelée avec Coutances, cela fait donc un écho moderne à cette histoire ancienne.
Il raconte une partie de la vie d’une Indienne, adoptée toute jeune par l’ambassadeur de France à Buenos Aires.
Pour donner naissance à Amaïké, l’auteur a trempé sa plume dans la vie de « Lokoma » pour s’inspirer de son parcours extraordinaire, mais en
lui insufflant une touche de romanesque et en laissant libre cours à son imagination.
Dans « Amaïké », son septième roman publié aux Editions Eurocibles qui est un éditeur normand, François
Lequiller fait frémir ses lecteurs(trices) avec le sort d’une très jeune héroïne indienne plongée dans les guerres d’une violence inouïe au sein de l’Argentine conquérante et sans pitié des
années 1870.
Pratique : Amaïké de François Lequiller, un roman disponible dans toutes les librairies de Normandie. Editions Eurocibles, 25 €.
La presse de la Manche
16/7/2020
LIVRES.
Sortie du roman historique « Amaïké » Romance entre l'Argentine et Coutances
FRANÇOIS
LEQUILLER nous
transporte entre l'Argentine et Coutances avec son nouveau roman Amaïké disponible aux éditions normandes Eurocibles.
Dans
les années 1870, le massacre des Indiens fait rage dans la région de Buenos Aires où vit l'héroïne. De l'autre côté de l'Atlantique, un jeune aristocrate normand veut s'échapper d'un destin tout
tracé. Par un événement inattendu, leurs destins vont se croiser. Un scénario très original, pourtant inspiré d'une histoire vraie. « Cette jeune fille a réellement existé, sous le nom de Lokoma
» explique François Lequiller. « Le texte a été rapporté par un explorateur français de l'époque, Émile Daireaux. Son père a fondé une ville qui porte son nom et elle est même jumelée avec
Coutances de nos jours ! ».
Entre
réalité et fiction
Le
nom de l'héroïne a été modifié. « Comme l'histoire est assez romancée, je ne voulais pas garder le prénom original » justifie l'auteur. « J'ai regardé tous les prénoms féminins du peuple Mapuche
et j'ai choisi celui-là, il avait une belle consonance » explique-t-il. « Un mythe Mapuche de ce prénom existe, il est raconté dans le livre ».
De sa
plume, François Lequiller dresse un portrait précis du Cotentin au XIXe siècle.
Le résultat d'un long travail de documentation historique en amont. « Je me suis beaucoup rendu au Quai Branly à Paris, pour en savoir plus sur le peuple Mapuche. J'ai aussi fait des recherches
sur Coutances et sa situation à l'époque ». Un travail fait avec plaisir pour ce passionné. « J'adore plonger mes personnages dans l'histoire et m'y plonger aussi par la même occasion. Je ne
connaissais pas du tout les Mapuches avant ».
Inspiration
normande
Sa
passion pour l'histoire est liée à son envie de transmettre. « Mes romans sont très documentés et accessibles à la fois. Il arrive parfois que j'apprenne des choses aux gens d'ici »,
plaisante-t-il.
Ayant
travaillé autour du globe, c'est la Normandie qui a su conquérir son coeur... et l'inspirer. « Je travaillais à l'INSEE, rien à voir avec l'écriture » ajoute-t-il en riant. C'est en voyant
l'émotion des habitants lors des cérémonies du Débarquement que lui vient le déclic. « La région m'a donné envie d'écrire. » Preuves en sont ses deux trilogies successives, Le Pont de la Roque et
Les Dunes du Cotentin.
L'écrivain est en
ce moment en pleine écriture de son prochain roman, à paraître l'année prochaine. « Il va se passer entièrement dans le Cherbourg des années soixante, à l'Arsenal » confie-t-il avec mystère. Un
huitième ouvrage attendu avec impatience par ses lecteurs.
Granville. Un
amour impossible en pays granvillais
Ouest France,
12/7/2020
Dans son roman, François Lequiller développe une romance
inaccessible entre un aristocrate granvillais et une indienne d’Amérique latine, inspirée de faits réels.
« Amaïké est basé sur une histoire vraie qui relie de
manière étonnante et merveilleuse les deux rives de l’Atlantique », explique, fasciné, François Lequiller. À partir d’un article publié par l’explorateur Émile Daireaux, l’auteur
découvre cette romance entre une indienne de la tribu des Mapuche, et un aristocrate de Granville.
De l’Argentine au Cotentin à la fin du
XIXe siècle, il a retravaillé ce qu’il veut être
« un conte de fées pour adultes »,qui narre la rencontre amoureuse entre les deux individus. Ils font d’ailleurs face à un dilemme qui les freine en raison de leur condition
sociale opposée, alors que les familles préparent des mariages arrangés.
Beaucoup de réalisme et de
documentation
Le tout dans le pays
granvillais, « sur les plages, dans les dunes ». Mais aussi dans la ville de Granville même puisque « Amaïké habitait dans l’hôtel de l’Amirauté dans la Haute-Ville,
à l’époque où Granville commençait à devenir une station balnéaire connue ».
Ayant le souci du détail, François
Lequiller s’est beaucoup documenté sur les Mapuche, en se rendant au centre documentaire du Musée du Quai-Branly et avec des livres d’histoire de la région ».
Ce septième roman est, comme toujours,
agrémenté d’aquarelles réalisées par son épouse Élisabeth.
Vendredi 17 juillet
2020, François Lequiller
sera en dédicace à la librairie Monaco du Nord, 26, rue du Docteur-Letourneur. Amaïké est paru aux éditions Eurocibles et est en vente (25 €) dans les libraires de
Normandie.
C’est peu de dire que François Lequiller voue une
adoration pour l’histoire. Cet ancien inspecteur général de l’Insee (Institut national de la statistique et des études économiques), auteur de livres sur l’économie, passe désormais son temps à
écrire des romans historiques, bien au calme dans sa maison de Trelly. Le dernier en date, Amaïké, fait voyager le lecteur entre l’Argentine et le pays de Coutances, à la fin du
XIXe siècle.
Un Normand et une Mapuche
« Ce roman est l’histoire romancée de Lokoma
d’Annoville. On me l’a racontée, puis j’ai creusé et rencontré une personne qui m’a donné beaucoup d’informations,raconte, avec passion, François Lequiller. J’ai changé les noms
et beaucoup romancé pour ne pas créer de malentendus. Ce n’est pas une biographie. »
À travers l’histoire d’amour qui a réuni un
aristocrate normand à une indienne Mapuche, l’auteur nous fait découvrir les mœurs d’une communauté de la pampa argentine et la vie campagnarde d’un hobereau de notre région. En pleine révolution
industrielle et au cœur des massacres des Indiens par le tout jeune gouvernement argentin de l’autre côté de l’océan, deux jeunes, que rien ne prédisposait à une rencontre, vont finir par faire
tomber les tabous et les idées bien pensantes de l’époque.
François Lequiller a passé de « nombreuses
heures à consulter les archives du musée du Quai-Branly, musée des Arts et Civilisations d’Afrique, d’Asie, d’Océanie et des Amériques », pour se familiariser avec la culture Mapuche. De
Lokoma, on ne connaît que sa vie à partir de son mariage en Normandie, mais rien de son ascendance. « Je l’ai inventée, mais les faits historiques sur l’extermination des indigènes sont
réels. Par contre, j’ai fait exploser cette histoire en construisant la personnalité de mon héros dont le père est franc-maçon. Il fallait qu’il puisse tomber amoureux de cette jeune
indienne ! »
L’écriture est fluide et assez surprenante dans les
passages violents concernant les Mapuche. Les aquarelles qui illustrent les têtes de chapitre sont signées d’Elisabeth Lequiller, visibles en couleur sur le site Internet
www.françoiselisabeth.fr
Amaïké,éditions Eurocibles, 25 €.
LES LECTURES DE CANNETILLE
BLOG LITTERAIRE
31/5/2020
https://leslecturesdecannetille.blogspot.com/
A la fin des années 1870, après le massacre de son clan lors de la conquête des terres sous domination mapuche par l’armée argentine, la très jeune Amaïké
est adoptée par l’ambassadeur de France à Buenos Aires. A l’adolescence, elle viendra parfaire à Paris l’éducation de jeune aristocrate française qu’elle est devenue, et finira par rencontrer
l’amour en la personne de Constantin de Mareuil, descendant d’une noble famille de la Manche, qui l’épousera envers et contre tous les préjugés.
François Lequiller s’est inspiré de l’histoire vraie de l’amérindienne mapuche Lokoma, relatée en 1886 par Emile Daireaux, explorateur et journaliste français originaire de la Manche. Il a laissé
libre cours à son imagination pour nous emmener dans sa version largement romancée, qui, sérieusement documentée et servie par la fluidité de sa plume, offre un moment de lecture agréable et
captivant.
Au global très idyllique, puisque le récit choisit de nous charmer par une interprétation très positive de cette histoire, abordant assez discrètement le déchirement qui a sans doute longtemps
torturé cette amérindienne violemment coupée de son identité première, tout comme l’ostracisme auquel elle a indubitablement souvent dû être confrontée, ce roman prend des allures de conte
merveilleux, où l’on s’immerge tour à tour, avec le même plaisir, dans la pampa argentine ensanglantée par ses terribles guerres génocides, et dans le paisible bocage manchot que connaît si bien
l’auteur.
Le versant sud-américain du roman est l’occasion de découvrir des événements historiques parfois surprenants - comme la construction des 374 kilomètres de la Tranchée d’Alsina, ordonnée par le
ministre argentin du même nom pour servir de limite aux territoires non conquis et empêcher les vols de bétail -, en tout cas profondément dramatiques puisque la Campagne du Désert du général et
futur président Julio Argentino Roca fut lancée dans l’intention d’exterminer les populations autochtones. Le roman s’attache aussi à restituer des éléments du mode de vie mapuche, dans une
évocation crédible à un détail près : je ne suis pas sûre que le jeune Nahuel ait répugné autant à certaines pratiques de chasse, sans doute tout à fait naturelles pour un enfant amérindien de
l’époque ?
J’ai pris grand plaisir à cette lecture au charme certain, agréablement souligné par les jolies aquarelles d’Elisabeth Lequiller. Ce livre est une invitation réussie au voyage, historique,
géographique et culturel, et une interprétation personnelle plutôt enchanteresse d’une histoire véridique d’un grand intérêt. (3/5)
Un grand merci à François Lequiller pour le privilège de son service presse.